Corridor Montréal-Boston : la vieille 133 cède sa place à une autoroute 35 plus conviviale

Québec et Ottawa ont annoncé aujourd’hui le financement, par les gouvernements du Canada et du Québec, de la troisième phase du prolongement de l’autoroute 35. Ce projet a pour objectifs de faciliter les déplacements de l’ensemble des usagers et d’améliorer la sécurité routière et la qualité de vie des résidents des agglomérations traversées par la route 133.

Le corridor Montréal-Boston est actuellement desservi par des autoroutes, à l’exception d’un tronçon de 13,4 kilomètres sur la route 133.

La troisième phase du projet prévoit ainsi la construction d’un segment d’autoroute de 8,9 kilomètres entre l’échangeur de la route 133 à Saint-Sébastien et l’échangeur situé au nord de Saint-Armand.

Ce segment comprendra deux voies par direction sur deux chaussées séparées. Une quatrième et dernière phase de 4,5 km jusqu’à la frontière américaine viendra compléter ce lien autoroutier, qui devrait pouvoir accueillir les grands trains routiers une fois en configuration deux voies en chaque direction.

Une fois terminé, le projet permettra d’établir un lien direct entre l’autoroute 35 et l’autoroute inter-États 89 (Interstate 89), un corridor clé entre le Québec et la Nouvelle-Angleterre, réduisant la distance à parcourir et favorisant le développement économique durable.

Le gouvernement du Canada versera une contribution maximale de l’ordre de 82 millions de dollars pour la phase III du projet. Cette aide financière provient du Nouveau Fonds Chantiers Canada – volet Infrastructures provinciales-territoriales – Projets nationaux et régionaux.

Le coût global de la troisième phase du projet, et par conséquent, l’investissement du gouvernement du Québec, sera précisé au terme de l’étape de planification prévue dans la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique du Québec.

« L’amélioration de la qualité des infrastructures de transport du Canada et de l’efficacité du corridor commercial entre Montréal et les États-Unis contribuera à assurer la compétitivité de notre réseau de transport », a commenté François-Philippe Champagne, ministre fédéral de l’Infrastructure et des Collectivités.

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