Cummins récupère l’énergie de ses dynamomètres

L’électricité qui permet d’allumer les phares d’un camion ou d’en faire fonctionner les essuie-glaces provient de l’alternateur qui transforme l’énergie cinétique du moteur en énergie électrique.

Cummins a eu l’idée de pousser plus loin cette logique en récupérant l’énergie mécanique déployés par les tests menés sur les bancs d’essai (ou dynamomètres) des moteurs testés à son usine de Seymour, en Indiana.

Plutôt que de gaspiller l’énergie par les moteurs mis à l’essai ainsi que le carburant qu’ils consomment, les dynamomètres ont été modifiés pour être « régénératifs », c’est-à-dire que, tout comme avec un alternateur, on récupère cette énergie pour créer de l’électricité qui permet de subvenir à 20% des besoins de l’usine.

Les dynamomètres régénératifs requièrent aussi moins d’eau pour leur refroidissement, un autre facteur positif sur le plan environnemental, souligne Cummins.

En plus de l’usine de Seymour, d’autres établissements profitent de la même technologie, notamment au Royaume-Uni et au Brésil, indique le motoriste.

Cette initiative s’ajoute à plusieurs autres dévoilées il y a quelques jours par le fabricant de moteurs diesel et groupes propulseurs électriques. Parmi celles-ci on retrouve la généralisation de l’éclairage aux DEL, l’utilisation de panneaux solaires ainsi que l’optimisation des processus de fabrication afin de consommer moins d’eau et de générer moins de résidus de production.

Donnez votre avis

Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.

*