Du 16 au 18 mai, l’opération Roadcheck mettra l’accent sur la conformité des freins ABS et de l’arrimage des cargaisons

L’opération Roadcheck est une tradition annuelle, au cours des laquelle des contrôleurs routiers de partout en Amérique du Nord font un blitz d’inspections des véhicules commerciaux et de leurs chauffeurs.

2023 ne fera pas exception et l’opération de 72 heures – du 16 au 18 mai – mettra l’accent cette année sur la conformité des systèmes de freinage antiblocage (ABS) ainsi que sur l’arrimage sécuritaire des cargaisons.

La Commercial Vehicle Safety Alliance (CVSA), l’organisme qui parraine l’événement, rappelle qu’une défectuosité du système ABS n’entraîne pas une mise hors service du véhicule mais souligne du même souffle à quel point son apport est crucial en matière de sécurité.

Contrôleur routier sous un camion vérifie les récepteurs de freins.
(Photo : Leo Barros)

« Un système ABS fonctionnant correctement empêchera les roues de se bloquer ou de déraper, permettant au conducteur de garder le contrôle du véhicule pendant le freinage », souligne la CVSA sur son site Web.

Les contrôleurs routiers vérifieront si le témoin ABS s’allume et s’éteint sur tous les véhicules nécessitant un système ABS pendant le contrôle de diagnostic et ils rechercheront toute indication de défaillance du système ABS, par exemple des témoins qui restent allumés pendant le transport.

Quant à l’arrimage inadéquat des marchandises, il a représenté à lui seul 10,6 % de toutes les infractions ayant mené à une mise hors service d’un camion lors de l’opération Roadcheck de l’an dernier.

Bon an mal an, les problèmes d’arrimage figurent dans le Top 5 des infractions relevées.

Lors des inspections d’arrimage, les contrôleurs vérifieront ceci :

  • Ils s’assureront que les pneus de rechange, les charges, la cargaison et le fardage sont sécurisés de manière à ne pas tomber, exploser, se renverser ou fuir à partir du véhicule, et à ne pas rouler ou se déplacer pendant le transport.
  • Ils confirmeront qu’il y a suffisamment d’appareils d’arrimage pour la masse et la longueur des articles transportés.
  • Ils vérifieront qu’il n’y a pas de dispositifs d’arrimage défectueux (par exemple, appareils desserrées, coupés, endommagés, pliés ou comportant des nœuds).
  • Ils inspecteront les points d’ancrage et les structures pour détecter tout dommage.
  • Ils vérifieront que la cargaison est arrimée conformément à la réglementation applicable aux marchandises présentes.

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