Flexibilité, conditions de travail et possibilités d’avancement attirent la main-d’œuvre

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale Jean Boulet, a dévoilé plus tôt aujourd’hui les résultats de l’étude intitulée Portrait 360, laquelle dresse le portrait des aspirations de la main-d’œuvre, aidant ainsi à déterminer quels sont les leviers d’attraction et de rétention.

La version intégrale de cette étude peut être téléchargée gratuitement en cliquant ici.

Un sondage a été mené par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) entre les mois de février et mai 2019. Au total, c’est plus de 6 290 travailleurs, 502 employeurs et 500 jeunes de 15 à 17 ans qui ont été joints. Il s’agit de la plus grande étude sur la main-d’œuvre réalisée au Québec à ce jour.

La démarche permet, dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre, de cibler les facteurs clés qui interviennent dans le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre ainsi que le développement de ses compétences.

« Cette étude permet d’outiller les entreprises sur les gestes qu’elles peuvent poser pour améliorer leurs ressources humaines », a déclaré le ministre Boulet, ajoutant : « Le défi de la rareté de la main-d’œuvre est un enjeu de société où tous les partenaires du marché du travail doivent se mettre en action. »

Attirer et retenir les travailleurs

Le Portrait 360 démontre que 84% des travailleurs jugent important d’avoir des horaires de travail flexibles pour favoriser la conciliation avec les études, la famille et leurs contraintes personnelles. Cela est particulièrement vrai pour les personnes de 55 ans ou plus.

L’étude démontre également que les conditions de travail sont un levier d’attraction, de rétention et de mobilité de la main-d’œuvre. En effet, 78% de la main-d’œuvre et près d’une personne sur deux sont ouverts à déménager pour les améliorer. De plus, 70% des travailleurs accordent de l’importance à une meilleure reconnaissance; 67%, aux possibilités d’avancement; et 63%, à l’ambiance de travail.

En ce qui concerne les employeurs, deux enjeux les préoccupent : la rareté de main-d’œuvre, à 62%; et les questions de rétention, à 43 %. Seulement 7% des entreprises de moins de 100 employés et 17% de celles en comptant plus de 100 ont mentionné la technologie comme motif d’investissement dans la formation.

Fait intéressant : 91% des travailleurs accordent de l’importance au développement de leurs compétences, et 86% ne pensent pas que la technologie menace leur emploi. Dans le même ordre d’idées, 70% soulignent avoir accès à de la formation dans le cadre de leur emploi, alors que près du tiers n’y ont pas accès.

Au cours du printemps, les partenaires du marché du travail de l’ensemble du Québec seront conviés à réfléchir à des pistes d’action découlant des constats de cette étude.

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