Groupes propulseurs, émissions les gaz d’échappement en tête des tâches les plus exigeantes en atelier

ARLINGTON, Virginie – Si vous réparez des embrayages ou des groupes propulseurs dans votre atelier, vos techniciens doivent être prêts à effectuer certaines des tâches les plus exigeantes en main-d’œuvre sur un camion.

Ces deux types de réparation continuent de trôner en tête de la liste des 98 activités d’atelier les plus exigeantes en main-d’œuvre, telles qu’identifiées lors de la deuxième enquête annuelle du Technology and Maintenance Council sur les temps de réparation standard. Elle demandent respectivement 9,49 et 9,07 heures de travail.

Parmi les 10 tâches les plus exigeantes en main-d’œuvre, deux touchaient aux systèmes d’émission et d’échappement, et deux autres impliquaient les arbres d’entraînement, a souligné Jack Poster, gestionnaire des services VMRS (Vehicle Maintenance Reporting Standards), lors de la présentation des résultats de l’enquête par webinaire.

Les travaux sur les compresseurs de freins pneumatiques se sont avérés plus difficiles que les remplacements de radiateurs, a-t-il ajouté.

Les refroidisseurs EGR (6,37 heures), les compresseurs de freins pneumatiques (5,26 heures) et les radiateurs (5,17 heures) complètent le top 5 des emplois les plus exigeants en main-d’œuvre.

Au bas de la liste se trouvaient les enjoliveurs de roues aérodynamiques, qui nécessitent 15 minutes de temps, les balais d’essuie-glace (0,27 heure), les têtes d’accouplement individuelles (0,32 heure), la lubrification des sellettes d’attelage (0,35 heure) et la combinaison de têtes d’accouplement de service et d’urgence (0,43 heure). Les réparations aux phares, amortisseurs, connecteurs à sept broches et courroies d’air climatisé demeurent des tâches relativement rapides.

(Photo: Jim Park)

Plusieurs changements ont été observés lorsque l’on compare les résultats de 2020 et de 2019, a indiqué M. Poster, soulignant que les plus fortes augmentations étaient associées aux réparations de la climatisation.

Le temps passé sur les soupapes d’expansion a augmenté à 2,78 heures en moyenne, comparativement 1,72 heure. Les temps de réparation des accumulateurs pouvaient aller jusqu’à 2,14 heures comparativement à 1,58, tandis que les temps de réparation des réservoirs déshydrateurs étaient de 1,76 heure en 2020 comparativement à 1,18 heure en 2019.

Les temps de réparation liés au liquide de refroidissement ont également augmenté. Le temps passé sur les radiateurs a totalisé 5,17 heures en moyenne cette année, à comparer à 4,61 heures en 2019. Le travail sur le thermostat a duré 2,45 heures, comparativement à 1,81 heure en 2019, tandis que le temps passé sur les pompes à eau est passé de 3,08 heures à 3,28 heures.

En revanche, les techniciens constatent une baisse du temps de réparation des batteries et des démarreurs. Le travail sur les batteries a pris en moyenne 0,86 heure cette année, comparé à 1,06 heure en 2019, tandis que le travail sur les démarreurs a pris 2,58 heures comparativement à 2,64 heures. Enfin, les réparations du relais de démarrage ont pris 0,75 heure à comparer à 0,81 heure.

Les temps de réparation ont également diminué en ce qui a trait aux travaux associés au fluide d’échappement diesel (DEF). Le temps passé sur les soupapes de dosage est passé à 1,40 heure en moyenne, comparativement à 1,93 heure en 2019. Le travail sur les réservoirs de DEF a chuté à 2,31 heures à comparer à 3,07 heures, alors que le temps de réparation des chauffe-réservoirs de DEF a diminué à 1,68 heure, comparativement à 2,61 heures.

Ces diminutions pourraient être dues au fait que les techniciens sont de plus en plus familiarisés avec ces systèmes, a suggéré M. Poster.

Dans l’ensemble, plusieurs facteurs pourraient expliquer les temps de réparation plus longs, allant du taux de roulement du personnel dans l’atelier aux protocoles supplémentaires introduits dans la lutte contre COVID-19, a-t-il ajouté.

Quarante-quatre tâches ont enregistré des augmentations, tandis que 31 ont connu des diminutions.

Les résultats de l’enquête ont été tirés de 50 réponses et n’ont pas tenu compte des tarifs ou des marques.

Steve Bouchard écrit sur le camionnage depuis près de 30 ans, ce qui en fait de loin le journaliste le plus expérimenté dans le domaine au Québec. Steve est le rédacteur en chef de l’influent magazine Transport Routier, publié par Newcom Média Québec, depuis sa création en 2000. Il est aussi le rédacteur en chef du site web transportroutier.ca et il contribue aux magazines Today’s Trucking et Truck News.

Steve rédige aussi le bulletin électronique de Transport Routier, Les nouveautés du routier, et il participe à l’élaboration des stratégies de communication pour le salon ExpoCam de Montréal, propriété de Newcom.

Steve est détenteur d’un permis de conduire de classe 1 depuis 2004 et il est le seul journaliste de camionnage au Québec à avoir gagné des prix Kenneth R. Wilson de la Presse spécialisée du Canada, l’or et l’argent deux fois chacun.

Steve a occupé la présidence et la présidence du Conseil du Club des professionnels du transport du Québec et il représente les médias au comité des fournisseurs de l’Association du camionnage du Québec. En 2011, il a reçu le prestigieux prix «Amélioration de l’image de l’industrie» remis par l’Association du camionnage du Québec.

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