Heures de service et DCE : pas de passe-droit pour les transporteurs de bétail

L’Alliance canadienne du camionnage (ACC) a fait parvenir plus tôt cette semaine une lettre au Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Chambre des communes.

Dans cette missive, elle exprime l’opinion selon laquelle il n’y a pas lieu d’accorder d’exemptions aux transporteurs de bétail en matière de respect des heures de service et d’utilisation d’un dispositif de consignation électronique (DCE).

Camion de transport de bétail et son chauffeur en bordure de route désertique
(Photo : Kenworth Trucks)

Devant ce même comité, des représentants de l’industrie d’élevage avaient évoqué d’éventuelles mesures de flexibilité aux règles sur les heures de service de leurs camionneurs afin d’assurer le bien-être animal et de faire face à d’éventuelles situations d’urgence, indique l’ACC sur son site Web.

L’Alliance est d’avis que les règles sur les heures de service et l’utilisation obligatoire de DCE s’appliquent à tous et qu’aucune exemption n’est nécessaire.

« Les règles sur les heures de service n’ont pas été modifiées, seulement les moyens utilisés pour les consigner afin d’assurer la conformité », rappelle Geoff Wood, vice-président principal de l’ACC en matière de politiques.

Les DCE et leur efficacité sont gages de sécurité routière, pour les camionneurs comme pour les autres usagers de la route, plaide l’ACC.

« Aucune perturbation à la chaîne d’approvisionnement, anticipée par les détracteurs au début du processus d’implantation des DCE ne s’est jamais réalisée, dans aucun secteur, du moins pas pour ceux qui se conformaient aux règles sur les heures de service », ajoute M. Wood.

L’Alliance estime cependant qu’il serait salutaire que les gouvernements et les transporteurs de bétail continuent de travailler ensemble, ne serait-ce que pour doter les routes du pays de plus d’aires de repos, pour les humains comme pour les animaux transportés.

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