Hydrolux annonce un réseau de sept stations de ravitaillement en hydrogène vert pour le transport lourd au Québec

L’entreprise québécoise Hydrolux dévoile le projet Trans-Québec 1, consistant à la mise en place de sept stations de ravitaillement en hydrogène vert à travers le Québec.

Il s’agit de la suite du projet 117 qui prévoyait la mise en place deux stations de ravitaillement, une à Val-d’Or et l’autre à Saint-Jérôme.

Les stations de Trans-Québec 1 seront installées dans les municipalités de Val-d’Or, Saint-Jérôme, Lévis, Saguenay, Rivière-du-Loup, Mont-Laurier et Coteau-du-Lac. Chacune des stations sera équipée d’un électrolyseur de 5MW dont la capacité pourra ensuite être doublée afin de suivre la croissance de la demande.

Le projet se fera en plusieurs phases, allant de 2025 à 2027. Les premières stations à Val-d’Or et Saint-Jérôme seront installées en 2025, celles de Saguenay, Rivière-du-Loup et Lévis en 2026 et les deux dernières, à Mont-Laurier et Coteau-du-Lac, verront le jour en 2027.

«Avec ses sept stations, le projet Trans-Québec 1 deviendra la colonne vertébrale du ravitaillement en hydrogène vert pour le transport lourd au Québec, contribuant, par le fait même, à l’essor de cette filière nécessaire à la décarbonation du transport lourd», déclare Friedrich Dehem-Lemelin, président-directeur général d’Hydrolux.

«Chacune de nos stations produit son hydrogène sur le site, et chacune aura son propre électrolyseur de 5 MW que l’on doublera probablement à 10 MW dans le futur.» Les stations seront initialement alimentées par l’hydroélectricité, mais Friedrich Dehem-Lemelin n’est pas contre l’idée d’utiliser d’autres sources renouvelables comme l’énergie solaire ou éolienne

Le projet représente un investissement de 350 millions $ venant principalement de fonds privés d’un partenaire qu’Hydrolux va éventuellement dévoiler.

Il permettrait d’éviter l’émission de près de 155 000 tonnes de CO2 par an.

Cet article a été mis à jour pour inclure les propos de Friedich Dehem-Lemelin.