ISAAC aborde la réglementation sur les EEB lors de sa conférence des utilisateurs

Jacques DeLarochellière, président d’ISAAC Instruments, lors de son allocution d’ouverture

ISAAC Instruments a tenu, les 16 et 17 novembre dernier, sa conférence annuelle des utilisateurs au Centre des sciences de Montréal. Adoptant une nouvelle formule et se déroulant sur deux demi-journées, l’événement a attiré plus de 200 participants.

Cette conférence comportait trois thèmes principaux. L’Intelligence, ou la capacité de prendre des décisions éclairées en mettant à profit l’intelligence d’affaires; l’Innovation, ou la capacité d’innover par ses processus, son savoir-faire et ses technologies; et finalement l’Intégration, ou la capacité d’améliorer son efficacité en intégrant plusieurs technologies.

C’est Jacques DeLarochellière, président d’ISAAC, qui a donné le coup d’envoi de cette troisième édition. «L’objectif est de vous rendre encore plus performants, conformes, productifs et sécuritaires», a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est important de pouvoir se situer entre la réalité et la science-fiction, notamment en ce qui a trait aux camions autonomes et à l’électrification du parc de véhicules. «C’est quelque chose qui s’en vient, mais pour l’instant seulement 0,2 pour cent de la flotte de véhicules est électrique», de préciser M. DeLarochellière.

Sans surprise, l’entrée en vigueur imminente de la réglementation sur les enregistreurs électroniques de bord (EEB) aux États-Unis était sur toutes les lèvres. Pour faire le point sur les bouleversements à prévoir et répondre aux questions de l’auditoire, ISAAC a pu compter sur une invitée de marque en la personne de La Tonya Mimms, spécialiste du transport pour la Federal Motor Carrier Safety Administration.

Rappelons que ce nouveau règlement, qui entrera en vigueur le 18 décembre 2017, s’applique à tous les véhicules lourds circulant aux États-Unis, et ce, même s’il s’agit de véhicules canadiens. À partir de cette date, les véhicules en question doivent être équipés d’un EEB ou d’un dispositif d’enregistrement automatique embarqué (AOBRD en anglais) conforme à la nouvelle règlementation. Les transporteurs auront alors deux ans, soit jusqu’au 16 décembre 2019, pour abandonner complètement les AOBRD au profit des EEB. Par contre, les nouveaux véhicules qui s’ajoutent à votre flotte à partir du 18 décembre doivent automatiquement être équipés d’un EEB et ne peuvent bénéficier de la clause des droits acquis permettant l’utilisation d’un AOBRD.

En cas d’inspection routière, s’il n’y a pas de connexion Internet disponible pour transmettre les données, celles-ci pourront être imprimées ou recueillies à même la tablette du véhicule. Le chauffeur devra être en mesure de fournir l’une de ces deux options. Et si une entreprise fait appel à des voituriers-remorqueurs, ces derniers n’auront pas à utiliser les mêmes EEB que l’entreprise qui les emploie pour être conformes.

Enfin, rappelons que certaines exceptions s’appliquent, par exemple dans le cas des chauffeurs occasionnels ou des camions fabriqués avant l’an 2000. Comme l’a souligné Mme Mimms en fin de présentation, ceux et celles qui souhaitent poser leurs propres questions au département du Transport des États-Unis peuvent le faire en écrivant à l’adresse suivante : eld@dot.gov.

Jean-Sébastien Bouchard, vice-président ventes et marketing, en compagnie de La Tonya Mimms, spécialiste du transport pour la Federal Motor Carrier Safety Administration

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