Jean-Claude Fortin vice-président du CA de l’Alliance du camionnage – Sa priorité est le livre de bord électronique

Jean-Claude, Fortin, dirigeant de l’entreprise de camionnage J.E. Fortin de St-Bernard-de-Lacolle, vient d’être élu vice-président du Conseil d’administration de l’Alliance canadienne du camionnage (ACC).

Il remplace Don Streuber, de Bison Transport, qui occupait ce poste par intérim alors que l’ACC procédait à une restructuration de son système de gouvernance.

Le président du Conseil d’administration de l’Alliance, Scott Smith de JD Smith & Sons, a tenu à souhaiter la bienvenue à Jean-Claude Fortin à la vice-présidence de l’organisation qui regroupe les associations de camionnage de partout au pays, dont l’Association du camionnage du Québec (ACQ).

Incidemment, M. Fortin a occupé différents postes de direction à l’ACQ au fil des ans. Il est présentement président du Conseil d’administration de l’entreprise familiale, dont la gestion au jour le jour est assumée par ses filles Annie et Caroline.

En entrevue téléphonique à Transport Routier depuis l’aéroport de Philadelphie, Jean-Claude Fortin souligne qu’il n’en est pas à ses premières armes sur la scène canadienne de la politique du camionnage puisqu’il siège au Conseil d’administration de l’Alliance depuis près de 10 ans.

Il se dit honoré de sa nomination au titre de vice-président, d’autant plus que le processus de sélection était mené par d’ex-présidents de l’ACC, des gens pour qui il a énormément de respect. Lui-même deviendra président du Conseil de l’ACC l’an prochain, succédant à Scott Smith. Jean-Claude Fortin sera ainsi le deuxième président de l’ACC issu du Québec, le premier ayant été Claude Robert, du Groupe du même nom, de 2006 à 2008.

Pour le nouveau vice-président, ce n’est pas une affaire de chauvinisme mais simplement une logique de représentation puisque, souligne-t-il, l’Association du camionnage du Québec est la deuxième en importance au Canada, après celle de l’Ontario. « Ça en prend, des Québécois », dit-il, notant au passage que Pierre Aubin de L’Express du Midi, siège aussi au Conseil d’administration de l’ACC.

Questionné sur la nature des dossiers qu’il entend prioriser à titre de vice-président et de président en devenir, M. Fortin cite sans hésiter le livre de bord électronique, qu’il estime nécessaire pour assurer une saine concurrence dans l’industrie au Canada. Ces dispositifs de consignation électronique sont déjà obligatoires aux États-Unis.

M. Fortin dit espérer que le Canada emboîte le pas aux Américains avant la tenue du prochain scrutin fédéral, l’automne prochain. Si le temps devait manquer, il se dit confiant que le prochain gouvernement – peu importe sa couleur – ira de l’avant avec les livres de bord électroniques. « C’est sûr qu’on s’en va là, tout le monde est d’accord », dit-il.

La formation des routiers lui tient également à cœur et M. Fortin se dit particulièrement fier que l’agenda de la prochaine rencontre semi-annuelle de l’Alliance qui aura lieu à Mont-Tremblant en septembre comporte une visite du Centre de formation du transport routier (CFTR) de St-Janvier.

Selon lui, le modèle québécois en la matière fait l’envie de bien des transporteurs ailleurs au pays. Ces derniers pourront profiter de leur visite du CFTR pour discuter du dossier de la formation obligatoire des routiers de niveau débutant, dont l’adoption en 2020 a été avalisée à l’occasion d’une récente réunion des ministres des Transports du Canada à Montréal.

Donnez votre avis

Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.

*