La CCMM plaide pour plus d’immigration et la réduction du temps d’attente des travailleurs étrangers temporaires

Christine Fréchette, ministre québécoise de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, a lancé une série de consultations sur la planification de l’immigration pour la période 2024 à 2027.

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a tenu à participer à l’exercice en déposant son mémoire intitulé Au-delà des seuils : positionner le Québec comme destination de choix.

Chauffeur avec turban et lunettes fumées au volant d’un camion Volvo
(Photo : Volvo Trucks)

L’organisation estime que le seuil d’immigration du Québec doit atteindre les 60 000 nouveaux arrivants par an, et souligne qu’elle défend cette position depuis 2016.

« L’accueil d’immigrants sélectionnés en fonction des besoins de notre économie fait partie de la solution », estime Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM, soulignant par ailleurs le besoin de déployer « une stratégie pour pallier la pénurie de logements » afin d’accueillir les nouveaux venus.

La CCMM dit par ailleurs prendre acte de la volonté du gouvernement du Québec de rapatrier la gestion complète du programme des travailleurs étrangers temporaires, bien qu’elle émette certaines réserves.

« Ce programme est d’une importance capitale pour aider les entreprises aux prises avec des besoins urgents de main-d’œuvre », ajoute le président de la CCMM. Selon lui toutefois, la clé réside dans la réduction des temps d’attente des candidats, une solution qui passe, dit-il,  par un renforcement de la collaboration entre les gouvernements du Canada et du Québec.

« Nous devons absolument simplifier les processus vers la résidence permanente et privilégier la rétention des travailleurs étrangers temporaires qui ont démontré une volonté d’intégration. Nous avons tout à gagner à retenir des candidats qui sont déjà familiarisés avec notre langue et notre culture », plaide M. Leblanc.

Il évoque le danger de voir partir cette main-d’œuvre vers d’autres provinces, qui sont elles aussi en pénurie de travailleurs.

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