Près de 900 000 $ pour favoriser la francisation des milieux de travail

Le recours à des travailleurs étrangers – de façon temporaire ou permanente – est perçu par plusieurs employeurs comme une manière d’atténuer la pénurie de main-d’œuvre qui afflige l’industrie du camionnage, tout comme de nombreux autres secteurs d’activité.

Afin de favoriser leur intégration au Québec en français, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a mis sur pied le projet Développer des affaires en français et le gouvernement du Québec a annoncé plus tôt aujourd’hui qu’il injecte 875 730 $ pour appuyer l’initiative, d’abord déployée dans les régions de l’Outaouais, de la Montérégie et de l’Estrie.

Deux chauffeurs discutent dans une cour de compagnie de transport.
Le programme est basé sur une méthode d’apprentissage par l’action. (Photo : Volvo Trucks)

Le projet est destiné aux dirigeants de petites entreprises et aux membres de leur personnel. Il propose un programme d’initiation au français en milieu de travail basé sur une méthode d’apprentissage par l’action.

Un parcours d’accompagnement compris entre 30 et 40 heures sera réalisé en partenariat avec des chambres de commerce locales et des établissements d’enseignement supérieur. La FCCQ prévoit également des activités de sensibilisation et de mobilisation mettant l’accent sur la valeur ajoutée de l’apprentissage du français pour le développement des affaires.

Ce projet s’inscrit dans le palier 1 de l’offre de services de Francisation Québec, qui concerne des activités d’initiation au français pour les petites entreprises. Il vise, par des projets pilotes, à favoriser les relations interpersonnelles et à promouvoir l’apprentissage ainsi que l’usage du français des travailleuses et travailleurs en milieu de travail.

« En appuyant des initiatives visant à promouvoir et à encourager l’apprentissage du français en milieu de travail et dans le monde des affaires, nous mettons tout en œuvre pour assurer la vitalité de la langue française au Québec. Je remercie la Fédération des chambres de commerce du Québec pour sa proactivité dans l’atteinte de cet objectif », a déclaré Jean-François Roberge, ministre québécois de la Langue française.

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