La grande majorité des PME passent à côté d’aides financières par manque de temps

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a publié un rapport de sondage faisant l’état des lieux de l’utilisation des crédits d’impôt offerts par le gouvernement du Québec aux PME. Ce dernier révèle est que seulement 30 % des propriétaires ont une connaissance générale de ces crédits d’impôt pour les aider, notamment face à la pénurie de main-d’œuvre.

La FCEI a questionné les dirigeants de PME sur les crédits d’impôt visant à aider les entreprises à lutter contre la pénurie de main-d’œuvre. Le constat est frappant: l’information ne se rend pas aux dirigeants de petites entreprises.

(Photo : Pixabay)

Ils ont notamment remarqué un faible pourcentage des propriétaires au courant de certains crédits d’impôt, qui est encore plus faible pour ceux qui l’utilisent. Par exemple :  

Une des principales raisons est que beaucoup de propriétaires de PME sont préoccupés par le manque de main-d’œuvre qu’ils n’ont pas le temps de prendre connaissance des programmes, même si cela les aide dans ce contexte.

«On se retrouve ici dans un cercle vicieux : plus les petites entreprises manquent d’employés, moins leur dirigeant n’a de temps pour éplucher l’aide gouvernementale, car il est mobilisé sur le plancher à éteindre des feux. Notre sondage confirme que l’aide du gouvernement du Québec visant les PME frappe le mur de la pénurie de main-d’œuvre», commente François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

Outre le manque de temps, on remarque parmi les autres raisons que le gouvernement a du mal à communiquer avec les PME à propos de ces crédits d’impôt. Aussi,le processus de demande de certains programmes est trop complexe.

«Il est possible d’améliorer la situation et c’est à la portée du gouvernement du Québec. Il est temps d’engager une vaste campagne de sensibilisation auprès des PME pour faire atterrir les programmes gouvernementaux», ajoute François Vincent.

«Il y a clairement du travail à faire sur ce dossier qui devrait être hautement prioritaire sachant la situation fragile des PME du Québec. Elles ont besoin de toute l’aide disponible. Le prochain budget du Québec peut marquer le début d’une telle offensive.»

Donnez votre avis

Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.

*