La loi pour mettre fin à la grève au port de Montréal adoptée aux Communes
Très tôt en matinée aujourd’hui, la Chambre des communes a approuvé la Loi C-29, qui vise à mettre un terme à la grève au port de Montréal.
Il lui reste à franchir les étapes du sénat et de la sanction royale.
Le gouvernement Libéral minoritaire a pu compter sur l’appui des Conservateurs pour faire adopter cette loi avec un compte de 255 députés « pour » et de 61 « contre », puisque le Bloc Québécois, le NPD et le Parti vert ont voté contre, selon les bulletins d’information.
Le port de Montréal, l’un des plus achalandés au Canada, a cessé ses activités le 26 avril, alors que 1 150 débardeurs ont quitté le travail.
Le sénat devrait être saisi du projet de loi vendredi.
Durant le débat qui a duré toute la nuit de mercredi à jeudi au parlement d’Ottawa, la ministre du Travail Filomena Tassi a déclaré que, si la grève devait se prolonger, elle entraînerait des pertes économiques de 40 à 100 millions $ par semaine, en plus de menacer 19 000 emplois directs et des centaines de milliers d’emplois indirects à travers le pays.
Si C-29 est approuvée par le sénat, elle prolongerait l’ancienne convention collective jusqu’à ce qu’une nouvelle soit négociée et interdirait toute grève ou lock-out dans l’intervalle. Si les négociations devaient échouer de nouveau, la loi imposerait un médiateur-arbitre aux deux parties.
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