La main-d’œuvre vieillit, mais n’a pas de plan de retraite

C’est bien connu : la pénurie de chauffeurs qui frappe l’industrie du camionnage est due en partie à la difficulté de l’industrie de recruter des jeunes pour prendre le volant de nos poids lourds.

Cela a pour conséquence que l’âge moyen des chauffeurs ne cesse d’augmenter, cette situation inquiétant plusieurs transporteurs qui voient certains de leurs meilleurs éléments approcher de l’âge de la retraite.

Des statistiques dévoilées ce matin par le gouvernement du Québec viennent cependant apporter des nuances à ce tableau. S’il est vrai qu’une personne prendra sa retraite toutes les 8 minutes d’ici 2025 au Québec, soit plus de 850 000 travailleurs qui feront la transition au cours des sept prochaines années, il faut également tenir compte du fait qu’une certaine proportion de ces jeunes retraités demeureront actifs sur le marché du travail.

Selon Retraite Québec, un récent sondage révèle en effet que près des trois quarts des Québécois de 18 à 64 ans n’ont pas d’objectif précis quant aux revenus qu’ils aimeraient avoir au moment où ils prendront leur retraite.

Faute de préparation financière adéquate, il y a ainsi de fortes chances que plusieurs de ces travailleurs demeurent disponibles pour du travail à temps partiel ou à titre de coachs ou mentors si les employeurs savent s’y prendre, assurant ainsi la transmission des connaissances et compétences aux jeunes générations.

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