La pénurie de chauffeurs toujours en tête des préoccupations, selon l’ATRI

Pour la cinquième année consécutive, la pénurie de chauffeurs demeure la principale préoccupation de l’industrie, selon le sondage annuel de l’American Transportation Research Institute (ATRI).

Avec quatre fois moins de votes, on retrouve la rétention des chauffeurs en deuxième position. Viennent ensuite la rémunération des chauffeurs, la réforme de la loi sur les fautes professionnelles (en hausse de trois places cette année) et les espaces de stationnement.

La pénurie de techniciens de moteurs diesel figure sur la liste pour la première fois en 17 ans d’analyse.

Environ 25 % des répondants étaient des chauffeurs, et ils ont placé la rémunération des chauffeurs et la disponibilité des espaces de stationnement au sommet de leurs préoccupations (à égalité), tout juste avant les retards aux quais de déchargement.  

«La liste des principales préoccupations de l’industrie dressée par l’ATRI fournit un aperçu critique des problèmes qui menacent notre industrie à tout moment», de dire Sherri Garner Brumbaugh, présidente du conseil d’administration de l’American Trucking Associations, et présidente et directrice générale de Garner Trucking, «et cette année ne fait pas exception alors que les contraintes de la chaîne d’approvisionnement font la une des journaux. L’analyse annuelle de l’ATRI permet non seulement de saisir le sentiment de l’industrie par rapport à la criticité de chacun de ces problèmes, mais aussi de tracer la voie à suivre pour les résoudre grâce à des stratégies classées par les parties prenantes.»

«Il n’est vraiment pas surprenant que des préoccupations liées aux chauffeurs – notamment la pénurie et la rétention des chauffeurs – apparaissent au sommet de la liste. Au sortir de la pandémie, avec l’augmentation de la demande de marchandises et d’autres pressions sur la chaîne d’approvisionnement, trouver et garder des chauffeurs a été un véritable défi pour l’ensemble de l’industrie», d’ajouter Rebecca Brewster, présidente et directrice de l’exploitation de l’ATRI. «Nous constatons également les répercussions de la crise actuelle de la chaîne d’approvisionnement dans le haut du classement, occupé par la rémunération des chauffeurs, la disponibilité des espaces de stationnement, les infrastructures et la rétention des chauffeurs.»

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