La recharge par induction de camions électriques se rapproche de nous

Nous vous avons parlé en août dernier d’un projet de recharge de poids lourds électriques par induction, c’est-à-dire à travers la chaussée pendant qu’ils roulent. Des tests avaient été réalisés avec succès en Italie et en Suède par la firme israélienne ElectReon.

Cette fois c’est tout près de nous, en Indiana, que cette technologie se déploie. Le projet est mené par le département des Transports de l’Indiana (INDOT) et l’Université Purdue, qui vont tester la technologie de la firme allemande Magment. Celle-ci magnétise des blocs de béton insérés dans la chaussée afin de permettre la recharge des véhicules électriques qui y circulent.

Des blocs de béton magnétisés, intégrés à la chaussée, permettent la recharge des véhicules qui y circulent. (Photo : Magment)

« Alors que les véhicules électriques sont de plus en plus utilisés, la demande pour une infrastructure de recharge fiable et pratique continue de croître et le besoin d’innover est clair », a déclaré Joe McGuinness, commissaire de l’INDOT, se disant emballé à la perspective d’incorporer la recharge sans fil à l’infrastructure autoroutière.

La recherche se fera en trois phases, la dernière d’entre elles étant centrée sur les opérations de recharge de camions lourds qui ont besoin de grandes puissances (200 kW et plus).

L’INDOT indique par voie de communiqué qu’après l’éventuelle réussite des trois phases de tests, il entend utiliser cette technologie pour électrifier un segment encore à déterminer d’une autoroute inter-États de l’Indiana.

Le projet doit débuter au cours de l’été 2022.

Chez Hydro-Québec, on étudie la question indique la porte-parole Jonathan Côté. Mais de loin pour l’instant. « Concernant la recharge par induction, nous effectuons une veille de l’évolution de cette technologie, mais il n’y a aucun projet de la tester ou de l’intégrer sur notre radar en ce moment », déclare-t-il à l’occasion d’un échange avec Transport Routier.

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