La Régie autorise une légère hausse des tarifs de gaz naturel pour camions

La Régie de l’énergie du Québec vient d’autoriser le plan d’approvisionnement 2024-2027 de la firme Énergir, qui comporte de légères hausses de tarifs, qui varient selon les différents types de clientèles.

« Cette décision [D-2023-127] est le résultat d’un examen public lancé en avril 2023 auquel ont participé plusieurs intervenants représentant les diverses clientèles et groupes environnementaux », dit la Régie par voie de communiqué.

Camion C.A.T. vu de côté à un poste de remplissage de gaz naturel
(Image tirée d’une vidéo de C.A.T.)

Elaine Arsenault est porte-parole d’Énergir. En réponse aux questions de Transport Routier, elle confirme que « la hausse tarifaire touche l’ensemble de la clientèle d’Énergir. Ainsi, ce sera également applicable aux stations de ravitaillement de gaz naturel pour véhicules. »

Elle ajoute cependant que l’impact sera « très marginal » pour les entreprises de camionnage qui utilisent ce carburant alternatif au diesel, puisqu’ils feront face à une hausse de moins de 1 ¢ le mètre cube.

Mais ça représente quoi un mètre cube de gaz naturel? Une flotte en consomme beaucoup?

C.A.T. Transport, de Coteau-du-Lac, compte plusieurs dizaines de camions alimentés au gaz naturel au sein de sa flotte et est familière avec ce genre de questions.

Son analyste superviseur en carburant, Victor Garcia, explique qu’un mètre cube de gaz naturel permet typiquement à un camion de parcourir 4 milles, ou 6,4 kilomètres.

Il s’agit bien sûr d’une approximation parce que la consommation peut varier selon plusieurs facteurs, mais cette approximation s’appuie néanmoins sur des sources solides, soit le département américain de l’Énergie.

Dans le cas qui nous occupe, si la hausse de tarifs d’Énergir était de 1 ¢ complet, cela voudrait dire que l’entreprise cliente devrait débourser un cent de plus en carburant pour chaque tranche de 4 milles, ou 6,4 km parcourus.

Une hausse de un cent représenterait donc une dépense supplémentaire de 4 000 $ pour parcourir 400 000 milles, ou 640 000 km.

Donc moins d’un cent d’augmentation, ça semble en effet très marginal.

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