La SAAQ pourrait réduire les frais d’immatriculation de certains camions

Le bilan routier favorable de l’année 2020, ainsi que des revenus de placement supérieurs à ceux anticipés au cours des dix dernières années, font en sorte que le Fonds d’assurance automobile de la SAAQ est en excellente situation financière.

La contribution que les entreprises de camionnage paient à ce Fonds via leurs droits d’immatriculation pourrait ainsi être modulée en raison de ce bon rendement.

(Photo : Volvo Trucks North America)

Pour un camion à cinq essieux, cette contribution est de 378,02 $ (avant la taxe de 9%) en 2021. Elle passerait à 322,59 $ (toujours avant taxe) en 2022.

Dans le cas d’un camion à trois essieux – configuration courante d’un tracteur – cette contribution est de 181,26 $ (avant la taxe de 9%) en 2021, mais elle augmenterait légèrement en 2022 pour passer à 185,16 $.

À la SAAQ, le service des relations de presse invite toutefois à la prudence dans l’interprétation de ces chiffres, puisqu’ils n’ont pas encore été validés par le Conseil d’experts sur les contributions d’assurance.

Ce conseil indépendant, nommé par le gouvernement, a pour mandat d’analyser la proposition de contributions d’assurance de la SAAQ, de tenir une consultation auprès des citoyens et des organisations et ensuite de formuler des recommandations.

Il faudra donc attendre avant de savoir si l’industrie du camionnage aura droit à un traitement aussi généreux que celui réservé aux propriétaires d’autres types de véhicules.

1 milliard pour les autos et motos

Chose certaine, les automobilistes et les motocyclistes ont eu leur part.

En effet, vendredi dernier, le ministre des Transports François Bonnardel a annoncé que la SAAQ remettrait 1,158 milliard $ à ces deux groupes d’usagers de la route, sous forme de congé de paiement de contribution au Fonds d’assurance automobile en 2022 et 2023.

« Comme ministre, je me réjouis que les primes d’assurance payées par les Québécois soient justes et les moins chères possibles », a alors déclaré M. Bonnardel.

Ce texte a été mis à jour afin de préciser le rôle du Conseil d’experts sur les contributions d’assurance.

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