La sécurité routière et le partage de la route au sommet des priorités d’une majorité de Canadiens

Un sondage Ipsos-Parachute-Desjardins mené auprès de 1000 Canadiens adultes démontre que plus de la moitié d’entre eux (54 %) considèrent la sécurité routière comme l’une des cinq premières priorités à traiter dans leur communauté.

Il y a par ailleurs un fort consensus (64 %) sur le fait que les routes devraient être partagées par tous, conducteurs de véhicules motorisés de tous types, piétons et cyclistes.

Camionneur voit un cycliste dans son rétroviseur.
Prenez garde, il y a souvent plus petit que soi dans le rétroviseur d’un camion. (Photo : Volvo Trucks)

Dans le classement de l’efficacité des stratégies visant à améliorer la sécurité routière, l’abaissement des limites de vitesse est la seule qui bénéficie d’un soutien accru par rapport à un sondage similaire mené en 2021, passant de 46 % à 52 %.

Deux tiers des personnes interrogées pensent que la modification du comportement des conducteurs aurait un impact positif plus important sur la sécurité routière pour prévenir les collisions, les blessures et les décès sur les routes que la modification de l’aménagement des routes.

Quatre des cinq principales mesures de sécurité que les personnes interrogées souhaitent voir mises en œuvre dans leurs communautés concernent les contrôles et les arrestations par la police en cas de conduite en état d’ébriété, d’excès de vitesse et de distraction au volant.

« Bien qu’il soit important d’améliorer le comportement des conducteurs et d’appliquer la loi pour réduire les comportements dangereux, l’approche la plus critique et la plus efficace est celle qui porte sur la façon dont nos véhicules, nos routes et nos communautés sont conçus et construits », estime Pamela Fuselli, présidente-directrice générale de Parachute, un organisme de bienfaisance dédié à la réduction de l’impact des blessures évitables.

Les textos au volant, la prise de stimulants, la conduite agressive et la consommation de cannabis sont tous considérés comme des comportements dangereux par au moins trois quarts des conducteurs.

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