L’ACC souhaite ajouter un volet sur le trafic d’être humains à la formation des chauffeurs

L’Alliance canadienne du camionnage (ACC) demande aux organismes de réglementation du Canada de modifier les programmes de formation des chauffeurs débutants afin d’y inclure des leçons sur la détection et la prévention du trafic d’êtres humains.

Le personnel a été chargé de faire appel au Conseil des ministres responsables des transports et de la sécurité routière ainsi qu’aux organismes associés.

«Des dizaines de milliers de chauffeurs de poids lourds suivent chaque année une formation pour obtenir leur permis de conduire. C’est l’occasion idéale pour commencer à avoir un impact immédiat sur le nombre de chauffeurs qui sont formés pour être vigilants et avoir une paire d’yeux supplémentaire sur la route afin de stopper le trafic d’êtres humains», a déclaré Geoff Wood, vice-président principal – Politique, dans un communiqué de presse.

La remorque de Truckers Against Trafficking a fait ses premiers arrêts canadiens chez Day & Ross et UPS, et Truck World. (Photo d’archives : John G. Smith)

Plusieurs options de formation en ligne ont déjà été adaptées aux camionneurs, allant de 30 minutes à deux heures, indique l’alliance, ajoutant que le contenu couvre la manière dont les chauffeurs peuvent repérer les signes du trafic d’êtres humains, aider les victimes et faire appel aux forces de l’ordre.

L’Ontario s’est déjà engagé à faire de cette formation un sujet obligatoire dans le cadre de sa formation de niveau débutant, a annoncé la ministre provinciale des Transports, Caroline Mulroney, lors d’un événement organisé en septembre par la Fédération canadienne des femmes du camionnage.

La Fédération canadienne des femmes du camionnage a élaboré son programme grâce à un financement provincial de 47 000 $ et au soutien du Trucking Human Resources Sector Council – Atlantic. Truckers Against Trafficking, qui dispose d’un programme de formation distinct pour les chauffeurs, s’est d’abord étendu au Canada en 2019.

À lui seul, l’Ontario a enregistré 1,6 incident de trafic d’êtres humains pour 100 000 habitants en 2016, et les autoroutes de la série 400 ont été décrites comme des foyers de trafic d’êtres humains.

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