Le cellulaire ou le volant. Pas les deux.

Un conducteur distrait pourrait ne pas voir jusqu’à 50% de l’information présente dans son environnement. L’utilisation d’un téléphone par le chauffeur d’un des poids lourds impliqués dans la tragédie de la 440 qui a fait quatre morts il y a un mois a été évoquée.

C’est dans ce contexte que, après avoir traité la problématique de la distraction au volant sous l’angle des textos, la SAAQ lance une campagne portant sur l’utilisation plus large du cellulaire au volant.

L’initiative vise en effet à rappeler les risques associés à l’utilisation d’un cellulaire en conduisant, que ce soit pour texter, naviguer sur le Web, choisir sa musique ou visionner une vidéo.

Sous le thème « Cell ou volant. Choisis », la campagne de la SAAQ a démarré aujourd’hui et s’étendra jusqu’au 6 octobre. Elle sera diffusée non seulement à la télé et à la radio mais aussi sur plusieurs plateformes de réseau sociaux et même sous forme de capsules vidéos diffusées sur des pompes à carburant.

« Les appareils électroniques variés et la popularité des téléphones intelligents nous incitent à poursuivre la sensibilisation sur cette problématique qui causent chaque année des accidents avec blessés et décès au Québec », a déclaré le ministre des Transports François Bonnardel, selon qui la distraction au volant est un fléau qui s’est amplifié au cours des dernières années.

Les amendes plus corsées depuis quelques mois – et les points d’inaptitude qui les accompagnent – ne semblent pas avoir entièrement convaincu les accros du cellulaire.

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