Le conflit portuaire en C.-B. semble sur le point de s’achever. Encore.

Le syndicat des débardeurs et l’association des employeurs ont annoncé un nouvel accord de principe de dernière heure, ce qui pourrait possiblement mettre fin au long différend portuaire en Colombie-Britannique.

Les détails de l’entente n’ont pas été divulgués, mais les deux parties ont indiqué dans une déclaration commune publiée dimanche soir qu’elles recommandaient à leurs membres de la ratifier.

L’International Longshore and Warehouse Union Canada (ILWU Canada) et la B.C. Maritime Employers Association (BCMEA) affirment que le nouvel accord de principe a été conclu avec l’aide du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI).

Le port de Vancouver (Photo : iStock)
Le port de Vancouver (Photo : iStock)

Le conflit, qui a vu les travailleurs débrayer dans plus de 30 terminaux portuaires et autres sites de la Colombie-Britannique pendant 13 jours au début du mois de juillet, est entré dans une nouvelle phase vendredi soir, lorsque les membres du syndicat ont rejeté un précédent accord potentiel avec les employeurs.

Le ministre du Travail, Seamus O’Regan, a annoncé samedi qu’il chargeait le CCRI de déterminer si une issue négociée au conflit était encore possible et, sinon, d’imposer un accord ou un arbitrage définitif et exécutoire.

«Notre économie ne peut supporter davantage de perturbations en raison de cette mésentente», a-t-il déclaré.

«À la suite d’une réunion du Groupe d’intervention en cas d’incident, à laquelle le premier ministre a assisté le 19 juillet dernier, le gouvernement est prêt pour toute option et éventualité. Le Canada est un partenaire d’échanges commerciaux fiable à l’échelle internationale. C’est une bonne chose pour tous les travailleurs et les employeurs au pays. Cependant, notre crédibilité repose sur la stabilité de nos chaînes d’approvisionnement et nous devons tout faire pour la préserver», a ajouté le ministre O’Regan.

Depuis quelque temps, la pression s’intensifiait sur le gouvernement fédéral pour qu’il intervienne en cas d’échec dans les négociations.

Des intervenants tels que Danielle Smith, première ministre de l’Alberta, le Conseil canadien des affaires et la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), ont tous sommé Ottawa de légiférer pour mettre fin au différend s’il devait se poursuivre.

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