Le gel d’embauche au MTQ nuira aux contribuables et à la sécurité routière, disent les syndiqués

Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) dit condamner le gel d’embauche au ministère des Transports.

Selon Line Lamarre, présidente du SPGQ, les 1 200 membres qu’elle représente et qui assurent la planification des travaux routiers sont déjà « en constante surcharge de travail », ce qui est tout à fait contradictoire avec un gel de l’augmentation des effectifs, dit-elle.

Selon le syndicat, une telle mesure ne fera qu’amplifier le besoin de recourir à la sous-traitance, dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Le syndicat juge que cette situation « ouvre la porte à davantage de collusion et de corruption ».

Il se questionne également sur le maintien de l’intégrité du réseau routier advenant une perte d’expertise interne. « Doit-on attendre l’effondrement d’un autre viaduc pour agir? », se demande Mme Lamarre.

En entrevue à Radio-Canada, le ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, a déclaré qu’évoquer de tels scénarios catastrophes était « irresponsable », ajoutant : « On fait toutes les inspections possibles pour s’assurer que le réseau est sécuritaire. »

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