Le propriétaire de Pride Group demande la suspension des procédures jusqu’au 30 juin

Sulakhan «Sam» Johal, cofondateur et PDG de Pride Group, comparaîtra devant un tribunal de Toronto le 5 avril pour demander un sursis de l’instance qui prolongerait la protection des créanciers jusqu’au 30 juin.

Les protections initiales accordées dans le cadre de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) ne devaient durer que 10 jours. Randall Benson, responsable de la restructuration de Pride, qui cherche à restructurer ses activités et à se maintenir à flot, a expliqué que le sursis était nécessaire pour assurer la survie de l’entreprise.

«Sans l’aide demandée, y compris la prolongation du sursis, les entités de Pride risquent la cessation immédiate de leurs activités, la liquidation de leurs actifs et des effets considérables sur les moyens de subsistance de nombreuses personnes dans les communautés du camionnage et de la logistique au Canada et aux États-Unis», a déclaré M. Benson sous serment.

Pride a également obtenu un financement de 30 millions $ de la part du débiteur en possession (DEP), dirigé par la Banque Royale du Canada (RBC). Ce prêt permet à Pride de poursuivre ses activités pendant la procédure. Les financements DEP sont destinés à permettre à une entreprise placée sous la protection des créanciers de poursuivre ses activités, tout en donnant au prêteur la priorité sur les actifs du débiteur, si et quand ils sont distribués.

L’agent DEP et l’agent principal de gestion des risques (APGR) ont élaboré un plan de monétisation des biens immobiliers qui exigera des entités de Pride qu’elles mettent en vente tous leurs biens immobiliers au plus tard le 1er mai. L’APGR, en consultation avec le moniteur, supervisera l’inscription et la vente de chaque propriété.