Le « remorquage prédateur » est une plaie pour de nombreux transporteurs, dit l’ATRI

Un rapport de l’American Transportation Research Institute (ATRI) rendu public aujourd’hui se penche les causes et les mesures à prendre par l’industrie du camionnage afin de contrer ce qu’il est convenu d’appeler le « remorquage prédateur ».

Selon l’ATRI, les formes d’abus les plus fréquentes en remorquage seraient les tarifs excessifs, subis par 82,7 % des entreprises de camionnage. Des frais de service en extra ont également fait rager 81,8 % des transporteurs contraints de faire affaire avec des entreprises de remorquage peu scrupuleuses.

Une majorité des transporteurs sondés auraient également eu du mal à récupérer leur camion ou leur marchandise, se sont fait saisir leur camion sans raison ou ont vécu une expérience de remorquage qualifiée de « consensuelle » alors que ce n’était pas le cas.

L’étude note que la grande variabilité des règles d’une ville ou d’une région à l’autre favorise ce genre de situations chaotiques.

Le rapport de l’ATRI comprend par ailleurs des avis d’experts juridiques qui proposent des stratégies que les entreprises de camionnage peuvent utiliser pour identifier et éviter des cas de remorquage prédateur, bien analyser les factures de remorquage et les contester le cas échéant.

« Le remorquage prédateur est un enjeu coûteux, à la fois pour les transporteurs et les entreprises de remorquage honnêtes, et qui été ignoré trop longtemps », estime Shawn R. Brown, vice-président à la sécurité chez Cargo Transporters.

Selon lui, le rapport de l’ATRI permet de mieux mettre en lumière certaines de ces pratiques et aidera les flottes, ainsi que les autorités réglementaires, à lutter contre elles.

Le rapport complet (en anglais) de l’ATRI peut être téléchargé gratuitement en cliquant ici.