Les images de la caméra-témoin montrent que le conducteur du camion avait la priorité dans l’accident survenu au Manitoba

Les images de la caméra-témoin du camion qui est entré en collision avec un minibus rempli de personnes âgées, causant la mort de 15 personnes, montrent que le bus s’est engagé dans la voie où le camion avait la priorité, a déclaré vendredi la GRC du Manitoba.

«Nous ne savons pas pourquoi le bus s’est engagé sur la voie du camion, mais nous allons continuer à nous pencher là-dessus», a déclaré le commissaire Rob Lasson lors d’une conférence de presse.

Le commissaire Lasson a indiqué que la GRC n’avait pas encore parlé au conducteur de l’autobus qui demeure à l’hôpital avec neuf autres survivants de la violente collision survenue le jeudi 15 juin à l’ouest de Winnipeg.

(Photo : iStock)

L’autobus traversait la route transcanadienne, en direction sud sur l’autoroute 5, lorsque le camion circulant en direction de l’est l’a heurté.

La photographie aérienne de la scène de l’accident montre que les chauffeurs qui traversent la Transcanadienne doivent d’abord respecter un panneau d’arrêt, puis, entre les voies opposées, un panneau de céder-le passage.

Le commissaire Lasson a souligné que l’enquête n’en était qu’à ses débuts et que les agents examinaient encore la mécanique des véhicules, les vitesses et d’autres facteurs potentiels.

«Pour le moment, nous n’attribuons la responsabilité à personne et nous ne jetons aucune pierre», a-t-il affirmé.

Le commissaire Lasson a ajouté que le chauffeur du camion a obtenu son congé de l’hôpital.

Identification des victimes

Selon lui, les personnes qui se trouvaient dans le bus et qui se rendaient dans un casino pour une excursion étaient âgées de 58 à 88 ans. Dix-neuf  d’entre elles étaient des femmes et six des hommes.

Le médecin légiste en chef, John Younes, a déclaré que le travail d’identification des personnes décédées se poursuivait, en faisant appel aux  empreintes digitales, aux dossiers dentaires et, si nécessaire, aux numéros de série des hanches artificielles, voire à l’ADN.

Nous devons recourir à des moyens scientifiques d’identification parce que la plupart, sinon la totalité, des personnes décédées présentent des traumatismes faciaux importants, de sorte qu’il est impossible de les identifier visuellement», a expliqué M. Younes.

«Il y a beaucoup d’incertitude en ce moment», a déclaré Brad Michaleski, député provincial de Dauphin, lors d’une interview. «Nous tentons juste de comprendre l’ampleur du problème pour notre région et nous attendons patiemment la GRC.»

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