Les PME menacées par les hausses de cotisations d’assurance-emploi et du Régime de pensions du Canada, dit la FCEI

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) estime que les employeurs devront augmenter leurs budgets salariaux en raison de la hausse des taux de cotisation à l’assurance-emploi (AE) et au Régime de pensions du Canada (RPC).

Selon la FCEI, les employeurs devront augmenter leurs budgets salariaux en raison de la hausse des taux de cotisation à l’AE et l’ajout d’un deuxième plafond des gains au RPC.

Paperasse comptable et calculatrice
(Photo : Pixabay)

L’organisation affirme que ces hausses auront pour effet d’augmenter les taxes sur la masse salariale d’un montant pouvant atteindre 366 $ par employé pour les employeurs; et de 348 $ pour les travailleurs.

Ainsi, la contribution totale des employeurs, uniquement pour le RPC et l’AE, pourrait s’élever à 5 524 $ par employé cette année, proteste l’association de défense des PME.

«Cette hausse importante des coûts de main-d’œuvre place les employeurs dans une position encore plus difficile. Certains devront revoir leurs plans de rémunération et d’embauche pour 2024. Sans compter que d’autres pressions financières pèsent sur eux en ce moment, comme la date limite de remboursement des prêts du CUEC qui approche», clame Christina Santini, directrice des affaires nationales à la FCEI.

La FCEI souhaite qu’Ottawa collabore avec les provinces pour compenser les hausses des taux de cotisation au RPC et répartir à parts égales les cotisations à l’AE entre les employeurs et les employés, ou instaurer un crédit d’impôt remboursable, comme le crédit pour l’emploi visant les petites entreprises.

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