Les politiciens en campagne doivent s’attaquer à « Chauffeur Inc. », dit l’ACC

Alors que la campagne électorale est sur le point d’être officielle déclenchée, l’Alliance canadienne du camionnage (ACC), qui regroupe les associations de camionnage provinciales, a entrepris de sensibiliser chacun des aspirants au poste de premier ministre au manque de ressources coercitives dont souffre l’Agence du revenu du Canada pour lutter contre le modèle d’affaires surnommé « Chauffeur Inc. ».

Par ce stratagème, certaines entreprises déclarent comme routiers autonomes des personnes qui, dans les faits, agissent comme des chauffeurs salariés. Cela se traduit par des avantages fiscaux indus, qui représentent une concurrence déloyale à l’égard des transporteurs respectueux des lois, plaide l’industrie depuis des mois.

L’ACC estime à 1 milliard de dollars par an les pertes en taxes et impôts que subit le gouvernement fédéral chaque année en raison du système Chauffeur Inc.

« Si le prochain gouvernement du Canada fait réellement des pertes fiscales une priorité, alors il devrait d’abord mettre fin à la pratique grandissante de Chauffeur Inc. dans l’industrie du camionnage », a déclaré Stephen Laskowski, président de l’Alliance.

Il ajoute que la manoeuvre d’évitement fiscal n’est pas que le fait d’une poignée de petits transporteurs mal renseignés mais bien une arnaque répandue partout au pays et que de grandes flottes n’hésitent pas à y recourir elles aussi.

L’ACC fait également pression sur les candidats fédéraux pour que les flottes du pays aient un meilleur accès aux différents canaux d’immigration pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre, à de meilleurs programmes de formation des chauffeurs et à de meilleures mesures pour favoriser la sécurité routière.

Donnez votre avis

Vos données ne seront ni publiées, ni partagées.

*