Sept commandements pour mieux négocier l’hiver

Ah, l’hiver ! On le chante, on le célèbre ou on le maudit. Impossible de rester de glace (scusez-là!) devant tant de froidure. Incontournable, séduisant lorsque vêtu de blanc, il incarne, pour le camionneur, le démon à mater. Le monstre sournois qui peut faire tout déraper. Rien de moins. La glace, le vent, les tourbillons, la neige qui empêche de voir la route devant soi sont autant de dangers qui grugent son énergie, sa quiétude et sa concentration.

Il existe cependant des moyens pour atténuer ses effets toxiques, dangereux et désagréables. Ce n’est pas une panacée, loin s’en faut, mais ça aide à mieux négocier les risques.

John Luciani, chef de la direction des services LTL chez A. Duie Pyle en Pennsylvanie, a préparé un aide-mémoire qui devrait rafraîchir les mémoires.

Crédit photo : Istock

Les sept commandements

1- Il est impératif de retirer la neige et la glace qui s’accumulent sur l’équipement de cour, les tracteurs et les remorques. Le toit de la remorque et du tracteur, notamment, doivent faire l’objet d’une attention particulière car les blocs de glace et la neige peuvent : causer un accident, endommager un véhicule ou réduire la visibilité usagers qui suivent le camion. D’ailleurs, le déneigement de ces deux pièces est une obligation légale ;

2- Pour la sécurité des chauffeurs, la compagnie doit mettre du sel sur les trottoirs et dans la cour. Pour le chauffeur, s’habiller de façon adéquate, c’est-à-dire être visible, chaudement habillé et porter des crampons sont autant de bonnes habitudes à prendre ;

3- Être flexible. Le répartiteur ou le gestionnaire de flotte ne doit pas hésiter à modifier les routes ou les heures de départ si une tempête est prévue ;

4- Dans cette perspective, le responsable ne doit pas hésiter à reporter les départs au lendemain ou surlendemain. Il n’y a aucun risque à prendre lorsque les routes à emprunter ne sont pas sécuritaires ;

5- Faire confiance à l’expérience du chauffeur. Il connait mieux que quiconque les conditions de conduite et l’état des quais de chargement à son point de départ et de chute ;

6- Établir, en amont, un mode opératoire avec toute l’équipe concernée lorsque la tempête fait dérailler l’horaire de la journée ;

7- Aviser, pour les mêmes raisons, toutes les organisations impliquées dans la chaîne logistique afin que leur horaire soit ajusté.

Rédacteur professionnel depuis plus de 15 ans, Christian possède une expérience considérable à titre de journaliste spécialisé en transport, notamment à titre de directeur de la rédaction de L'Écho du transport, magazine aujourd'hui disparu, et de Transport durable magazine.

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