L’hiver hâtif et les rues qui «rétrécissent» en milieu urbain

L’hiver est arrivé plus tôt que prévu à Montréal comme en plusieurs autres milieux urbains du Québec et ça a une incidence sur les camions qui doivent se frayer un chemin dans des rues plus étroites, pour des livraisons de carburant ou de breuvages dans des épiceries de quartier par exemple.

L’arrondissement de Ville-Marie (centre-ville de Montréal) a ainsi dû modifier à la hâte les dates de restriction de stationnement sur rue des voitures afin de faciliter les opérations de déneigement et de chargement de la neige, la date butoir du 1er décembre ayant été devancée au 13 novembre.

De nombreux transporteurs doivent composer avec ce « ballet du stationnement » hivernal, alors que les voitures se stationnent en des endroits qui diffèrent d’une heure de la journée à l’autre, faisant « rétrécir » certaines artères urbaines déjà enneigées et rendant la circulation des poids lourds plus difficile ou les virages à certaines intersections carrément impossibles avec des remorques qui dépassent une certaine longueur.
Les entreprises de camionnage s’adaptent, certes, mais subissent des pertes en raison des charges utiles diminuées qu’elles peuvent transporter à chaque voyage avec des camions plus petits ou des remorques plus courtes.

Sans compter que l’augmentation du nombre de voyages pour livrer la même quantité de marchandise demande davantage de chauffeurs et fait augmenter les dépenses de consommation de carburant et les émissions de GES qui s’y rattachent.

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