L’hydrogène, un choix populaire pour combattre le réchauffement climatique, dit Bosch

La multinationale Bosch vient de faire paraître, le quatre janvier dernier, un sondage annuel qui traite de la perception des technologies dans la lutte au réchauffement climatique. Nommé le Bosch Tech Compass 2023, ce coup de sonde a été effectué auprès de citoyens de sept pays à travers le monde – États-Unis, Chine, Inde, Brésil, France, Grande-Bretagne et Allemagne – et vient conclure que l’hydrogène, pour 41% des personnes consultées, est le vecteur énergétique le plus important pour mener cette charge.

Notamment en transport routier.

Bosch, qui produit des solutions technologiques pour une panoplie d’objets résidentiels, commerciaux et industriels, précise que 75% des citoyens sondés – tous les pays confondus – pensent que les technologies ont un impact positif sur la qualité de vie sur Terre. Ils sont même 83% à penser que les technologies de l’environnement vont jouer un rôle prédominant dans la lutte au réchauffement climatique.

Conséquemment…

Profitabilité ou écoresponsabilité?

« Les entreprises, dit le président du conseil d’administration de Bosch, le DR Stefan Hartung, ne devraient pas avoir à choisir entre être rentable et faire ce qu’il y a de mieux pour la planète. Si l’on choisit la bonne voie, les deux objectifs vont de pair ».

Toute la question est liée à ces deux objectifs souvent opposés. C’est ce que constate encore le rapport. Pour 58% des personnes sondées, seule une infime minorité d’entreprises prendrait cette problématique au sérieux.

Ce qui est aussi fascinant dans le rapport est l’énorme disparité qui existe entre les pays quant au rôle joué par les technologies pour solutionner les problèmes climatiques urgents. Si la Chine (88%) et l’Inde (81%) sont très enthousiastes, le Brésil (41%), l’Allemagne (32%), la France (33%), la Grande Bretagne (41%) et les États-Unis (48%) portent un regard plus mitigé.

Ils ne sont que 24%, finalement, à considérer l’hydrogène comme une solution valable pour leur pays dans dix ans. Ce qui n’empêche pas une vaste majorité de sondés, 82% pour être précis, de considérer positivement l’intégration de technologies écoresponsables à des fins de profitabilité pour le futur.