L’industrie du pavage de routes s’inquiète des répercussions d’un ralentissement dans la réalisation des chantiers de travaux routiers

Les membres de Bitume Québec, qui regroupe les acteurs de l’industrie du pavage de routes et de la production de bitume, ont exprimé leurs inquiétudes croissantes face à la menace de relance des moyens de pression qui plane dans le conflit opposant les ingénieurs de l’État et le Conseil du Trésor, et qui a connu une trêve depuis juin dernier.

«Le refus d’effectuer, dès le 18 septembre prochain, du temps supplémentaire dans les chantiers routiers est aux yeux de Bitume Québec une grève du zèle qui risque d’entraîner des retards inacceptables assortis d’un inqualifiable effet domino», a dit le président du Bitume Québec, Martin Pelletier, en insistant sur le fait que les répercussions que pourrait engendrer l’incapacité de compléter les chantiers en marche se traduiraient, en saison hivernale, par une dégradation accélérée des routes et chaussées n’ayant pu être complètement réhabilitées dans les échéanciers convenus.

«Le Québec ne peut plus se permettre le luxe d’effectuer, encore, un énorme rattrapage en matière de réhabilitation du réseau routier québécois», d’ajouter M. Pelletier, pour qui tout retard indu dans la réalisation de la programmation prévue constituerait aussi une entrave majeure au changement de culture qui s’impose si l’on veut vraiment s’assurer de la pérennité d’un patrimoine routier de qualité au Québec.

Le président de Bitume Québec a, par ailleurs, assuré M. Laurent Lessard (ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports) de la pleine coopération de l’industrie et de tous les membres de Bitume Québec qui partagent les mêmes préoccupations que le Ministre en matière de stimulation de l’activité économique, de création et de maintien des emplois.

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