L’industrie réagit positivement au «nouvel ALENA»

L’Alliance canadienne du camionnage (ACC), qui regroupe les associations provinciales de camionnage au pays, accueille positivement les plus récents amendements accordés au projet d’accord commercial entre les États-Unis, le Mexique et le Canada.

C’est essentiellement la perspective d’une levée des incertitudes économiques liées à certaines guerres tarifaires qui semble faire soupirer de soulagement l’ACC, bien qu’elle dise avoir l’intention de surveiller de près les règles sur l’origine de l’acier et de l’aluminium qui entrent dans la fabrication des automobiles.

Des observateurs ont dit craindre que le Mexique puisse accueillir de l’aluminium chinois – ou d’autres pays outre-mer – acheminé par des procédures de dumping et qui y serait refondu pour soudainement devenir « nord-américain », au détriment des producteurs canadiens et des entreprises de camionnage qui transportent leurs produits.

Le Mexique pourrait ratifier la nouvelle mouture de l’entre tripartite avant la fin de l’année en cours mais il serait étonnant que les États-Unis en fassent autant avant janvier 2020, écrit l’ACC sur son site Web. La situation demeure incertaine au Canada en raison du statut minoritaire du gouvernent Trudeau récemment réélu et le pays pourrait être le dernier des « trois amigos » à ratifier la nouvelle entente.

L’Alliance donne néanmoins la chance au coureur et dit estimer que le gouvernement canadien a « travaillé pour obtenir le meilleur accord possible » pour promouvoir la croissance économique de la communauté d’affaires au pays.

Il y a toujours place à amélioration, toutefois, ajoute l’ACC. L’organisme croit qu’une collaboration plus poussée entre les trois pays pourrait accélérer le mouvement transfrontalier des marchandises, évoquant la mise sur pieds de services frontaliers conjoints et de procédures douanières entièrement informatisées.

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