Lock-out au port de Québec : le syndicat dénonce le refus de négocier de l’employeur

Le Syndicat des débardeurs du Port de Québec dénonce le refus de leur employeur de négocier les termes du lock-out du Port de Québec après plus de 100 jours.

Cette annonce coïncide avec le 19e mois du conflit de travail.

(Photo : Port de Québec)

«On nage en pleine illégalité», a déclaré Nina Laflamme, conseillère syndicale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente le Syndicat des débardeurs.

«L’employeur refuse de négocier en indiquant clairement au syndicat que de toute façon, les activités du port se déroulent comme d’habitude grâce aux travailleurs de remplacement.»

Le syndicat continue de contester le fait que les activités se passent normalement et signale que l’utilisation des travailleurs de remplacement est une menace à la santé publique.

«Actuellement, le dépassement des normes de nickel en Basse-Ville est trois fois plus élevé que d’habitude. Nous pointons du doigt le travail des scabs. Aussi, de nombreuses photos prises par nos membres montrent que plusieurs accidents ont lieu au port puisque les scabs n’ont pas la formation nécessaire pour bien acquitter leur travail », ajoute la conseillère syndicale.

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