L’UQTR sera membre du Centre international des technologies de production d’hydrogène

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et son Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) feront partie du Centre international des technologies de production d’hydrogène (HyPT).

(Iluustration : HyPT)

L’HyPT compte six établissements au Canada, aux États-Unis, en Allemagne, en Australie, en Égypte et au Royaume-Uni et vise à rallier l’expertise mondiale en matière de développement et de déploiement de technologies permettant la production à grande échelle et durable d’hydrogène. Ces recherches seront utiles au développement de l’hydrogène comme carburant pour le transport routier.

«La concrétisation de ce nouveau centre collaboratif est très importante pour l’atteinte des objectifs mondiaux de carboneutralité», affirme Bruno G. Pollet, professeur à l’IRH et au Département de Chimie, Biochimie et Physique à l’UQTR.

Le choix de l’UQTR et de l’IRH est d’autant plus judicieux qu’il se situe proche de la zone d’innovation de la Vallée de la transition énergétique qui souhaite trouver des «solutions innovantes, technologiques et économiques en réponse aux défis sociétaux et écologiques».

«L’hydrogène fait partie des solutions énergétiques permettant de diminuer l’usage des carburants fossiles. Pour arriver à produire annuellement les milliards de tonnes de ce gaz qui seront nécessaires à nos besoins, il faut surmonter différents obstacles liés notamment au coût et à l’efficacité des technologies utilisées, à la chaîne d’approvisionnement et à l’acceptabilité sociale. Grâce à l’approche multidisciplinaire préconisée par l’HyPT, nous pourrons innover dans tous ces secteurs, tout en gardant comme priorité la protection de l’environnement.»

Bruno G. Pollet (Photo : UQTR)

Le Centre s’attaquera également à deux autres défis : la constitution d’un système socioéconomique favorisant l’utilisation de l’hydrogène ainsi que la gestion optimale des ressources en eau, en lien avec la production d’hydrogène.

L’implication du IRH offrira aussi aux élèves des opportunités de formations et de recherches avec les membres des autres pays, renforçant ainsi leur expertise dans les domaines de l’hydrogène et de la transition énergétique.

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