Mobilité durable : l’ACQ se réjouit de l’apport des transporteurs
Dans la foulée de l’annonce d’un investissement de plus de 23 millions $ par le gouvernement du Québec en mobilité durable et transport intelligent, l’Association du camionnage du Québec (ACQ) entrevoit déjà le rôle majeur que ses membres seront appelés à jouer dans la négociation de ce virage technologique.
En entrevue à Transport Routier, le PDG de l’Association, M. Marc Cadieux, souligne que l’ACQ a participé à l’élaboration même de cette politique de mobilité durable, dont plusieurs aspects demeurent cependant à être précisés.
À titre d’exemple, s’il semble acquis que cette politique comportera un volet consacré à la main-d’œuvre, il reste à confirmer que l’aspect formation en fera partie. « La formation est de plus en plus importante pour nous parce que cela fait évidemment partie des bonnes pratiques de l’industrie », précise Marc Cadieux.
Bien que des notions telles que « mobilité durable » ou « transport intelligent » puissent sembler abstraites au premier abord, elles ne représentent pas moins des possibilités d’avancées très concrètes pour le transport de marchandises, estime le président-directeur général de l’Association, qui cite des exemples tels que l’optimisation de la performance des entreprises, de leurs opérations de logistique ou de l’utilisation du matériel roulant. « Le transport intelligent, c’est le nerf de la guerre en ce moment », résume M. Cadieux, ajoutant : « La performance et la rentabilité de nos entreprises réside de plus en plus dans les détails. »
L’ACQ se réjouit par ailleurs de la collaboration entre fournisseurs et transporteurs pour la mise au point et l’essor de ces technologies. « C’est un must. Il va falloir que l’industrie soit mise à contribution pour développer ces outils. À partir du moment où une plateforme existe, ensuite pour la développer les transporteurs vont être une donnée absolument essentielle », estime Marc Cadieux, rappelant que l’ACQ et ses membres sont régulièrement mis à contribution lorsque des projets novateurs voient le jour mais doivent passer du stade expérimental aux applications pratiques.
Au sujet de ces avancées scientifiques, M. Cadieux conclut : « Il est impossible de faire ça en laboratoire fermé, sans l’apport des transporteurs. »
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