Montréal Centre zone franche

Le grand Montréal métropolitain vient d’être désigné Centre zone franche, annonce CargoM, la grappe de logistique et du transport de la région. Par ce statut, Montréal rejoint la région métropolitaine de Québec qui a obtenu la même désignation en août 2017, ainsi que 11 autres pôles économiques du Canada.

CargoM chiffre à plus de 120 000 emplois directs et indirects et plus de 6 000 entreprises le poids économique de l’industrie de la logistique et du transport dans le grand Montréal.

Une zone franche consiste généralement en un endroit bien délimité dans un pays donné où l’achat ou l’importation de matières premières, d’intrants ou de produits finis sont officiellement admissibles à une exonération de droits de douane et de taxes.

Ces matériaux et biens peuvent généralement être entreposés, traités ou assemblés dans la zone franche en vue soit d’être réexportés (auquel cas ils ne sont généralement pas assujettis à des taxes ni à des droits de douane), soit d’être écoulés sur le marché intérieur (les taxes et droits étant alors différés jusqu’au moment de leur entrée sur le marché).

Pour Mathieu Charbonneau, directeur général de CargoM, la désignation Centre zone franche vient renforcer le rôle de la métropole québécoise à titre de plaque tournante du commerce international.

De son côté, le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, a déclaré ce matin que l’initiative : « simplifiera l’accès aux programmes et aux services gouvernementaux en mettant en place un guichet unique. En plus de favoriser la croissance économique, cela aidera les entreprises locales à optimiser leurs exportations et à générer ainsi plus d’emplois au pays. »

Le président-directeur général de l’Association du camionnage du Québec (ACQ), Marc Cadieux, a participé aux cérémonies entourant l’annonce de ce matin. Il estime lui aussi que cet environnement d’affaires sera bénéfique aux transporteurs par camion, et pas seulement à ceux déjà actifs au port de Montréal puisque les biens qui y transitent proviennent ou sont destinés à des entreprises de partout au Québec.

« Tout ce qui peut inciter l’importation, l’exportation et alléger les frais de douanes ne peut être qu’un avantage pour l’économie », dit-il en entrevue à Transport Routier.

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