Pandémie et santé mentale, les employeurs doivent s’adapter

Quand on demande aux employeurs quel aspect de la pandémie aurait la plus grande répercussion sur leurs régimes de soins de santé au cours des cinq prochaines années, ils répondent qu’il s’agit des demandes de règlement en matière de santé mentale chez leurs employés (37 %).

Voilà l’une des conclusions qui ressortent d’une enquête menée par Ipsos-Benefits Canada auprès de 1 000 participants principaux à un régime de soins de santé.

En cette ère d’inflation galopante, on ne se surprendra pas par ailleurs que les finances personnelles demeurent le principal facteur de stress (35 %) pour les répondants, suivies de la charge de travail (30 %) et de l’équilibre travail-vie personnelle (30 %).

Tête d’un homme triste à travers une fenêtre.
Parmi les facteurs de stress identifiés, plus d’un répondant sur quatre (27 %) signale avoir été victime de discrimination en milieu de travail.

Détection de signes avant-coureurs

Alors que les trois quarts (75 %) des répondants déclarent que leur employeur soutient un milieu de travail favorable à la santé mentale lorsqu’on leur pose la question, seulement 61 % des répondants croient que leur employeur est efficace pour aider à gérer le stress, et seulement la moitié des répondants (49 %) sont du même avis en ce qui concerne l’efficacité de leur employeur à aider à traiter des problèmes de santé mentale comme la dépression ou l’anxiété.

De leur côté, de plus en plus d’employeurs qui offrent des régimes de soins de santé indiquent qu’une formation destinée à leurs gestionnaires ou à leurs employés est offerte pour les aider à reconnaître les signes de dépression ou d’autres problèmes de santé mentale, et à y réagir adéquatement (58 %).

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