Pour des dépistages de drogues plus poussés

Un regroupement de grands transporteurs des États-Unis – JB Hunt, Knight, Swift, US Express et plusieurs autres en font partie – appelé The Trucking Alliance réclame du gouvernement américain qu’il soit plus efficace dans ses procédures de dépistage des drogues pouvant être consommées par les chauffeurs de camions.

Le groupe estime que des tests de cheveux seraient plus précis que les tests d’urine, qu’il considère inefficaces. « Les données de la Trucking Alliance  démontrent que jusqu’à 9 utilisateurs sur 10 d’opioïdes, de cocaïne et d’autres drogues illégales échappent aux tests d’urine », peut-on lire sur le site Web de l’organisation.

Les transporteurs déplorent que le gouvernement fédéral américain ne reconnaisse pas les tests de cheveux et que même si des compagnies de transport investissent dans ce type de dépistage, ils ne puissent pas les soumettre aux autorités américaines.

La Trucking Alliance propose que toute personne posant sa candidature à un poste de chauffeur de camions soit soumise à un test de dépistage qui attesterait qu’elle n’a consommé aucune drogue au cours des quatre mois précédents.

Le groupe milite aussi en faveur d’une base de données d’envergure nationale qui permettrait d’identifier les candidats à l’emploi ayant déjà échoué un test de dépistage de drogue et alcool « afin de tenir les gens qui abusent des drogues à l’écart des camions. »

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