Pouvoirs en main-d’œuvre à Québec : Le Conseil du patronat veut des crédits d’assurance-emploi

Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) accueille avec satisfaction l’annonce faite ce matin par les gouvernements fédéral et provincial concernant les ententes sur la formation de la main-d’œuvre. « Le CPQ insiste depuis longtemps sur la nécessité de prévoir des mesures favorisant la formation de la main-d’œuvre ainsi que l’intégration des bassins de population sous-représentés sur le marché du travail », affirme Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ.

Selon un communiqué émis par le CPQ plus tôt aujourd’hui, en regroupant trois ententes déjà en vigueur, l’Entente sur le développement de la main-d’œuvre (EDMO) permet de réduire considérablement la lourdeur administrative et rend plus accessible des mesures s’adressant à des personnes dont le chemin vers le marché du travail peut être semé d’embûches.

Toutefois, l’organisme patronal dit souhaiter que les critères d’admissibilité seront adaptés à la réalité du Québec. Par exemple, « certaines mesures ne devraient pas se limiter aux régions où le taux de chômage est élevé, car il y en a de moins en moins dans la province », dit le CPQ

D’un autre côté, analyse le Conseil du patronat, l’Entente sur le développement du marché du travail (EDMT) fournit des outils nécessaires pour permettre aux travailleurs de mieux répondre aux défis actuels du marché du travail en mettant à jour leurs compétences.

Par ailleurs, le CPQ souhaite toujours que des crédits de cotisation à l’assurance-emploi soient aussi offerts à tous les employeurs pour les encourager davantage à faire de la formation.

« Même si le CPQ souhaite que d’autres modifications soient apportées aux ententes dans leur état actuel, nous croyons qu’il s’agit ici d’un pas dans la bonne direction afin d’apporter des mesures pour pallier la rareté de main-d’œuvre », conclut M. Dorval.

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