Prévisions d’embauches sombres sauf pour les services essentiels
L’Enquête ManpowerGroup sur les perspectives d’emploi laisse voir un climat de recrutement sombre pour les trois prochains mois. Ce sont les employeurs dans la fabrication de biens non durables qui annoncent les meilleures prévisions sectorielles et les employeurs dans les provinces de l’Atlantique qui transmettent les meilleures prévisions régionales, bien que celles-ci soient négatives (-1 %).
Une fois les données corrigées des variations saisonnières, la prévision nette d’emploi nationale s’établit à -10 %, ce qui représente des chutes de 19 points de pourcentage par rapport au taux du trimestre précédent (T2/2020) et de 21 points d’une année sur l’autre (T3/2019). Les employeurs dans huit des dix secteurs d’activité canadiens et dans chacune des quatre grandes régions comptent réduire leurs effectifs au prochain trimestre.
L’enquête menée auprès de plus de 1 000 employeurs partout au pays révèle que 12 % des employeurs canadiens comptent accroître leurs effectifs au cours du troisième trimestre 2020, alors que 17 % s’attendent à les réduire. Enfin, parmi les employeurs interrogés, 60 % n’envisagent aucun changement et le dernier 11 % n’ont toujours pas fixé leurs intentions en matière de dotation pour le trimestre à venir.
La pandémie de la COVID-19 a eu des répercussions directes sur les entreprises, alors que 71 % des organisations ont indiqué que leurs activités se sont arrêtées ou ont été suspendues en raison de la pandémie. Malgré cela, 59 % des employeurs s’attendent à reprendre leur rythme d’embauche pré-COVID-19 au cours des 12 prochains mois.
«En raison des restrictions imposées aux entreprises dans le cadre de la crise sanitaire de la COVID-19, il n’est pas surprenant de voir des prévisions d’embauche sombres», a indiqué Darlene Minatel, directrice nationale de ManpowerGroup Canada. «Les entreprises qui embauchent actuellement se situent en fait en général dans la catégorie des services essentiels ou offrant un soutien aux services essentiels.La catégorie des travailleurs essentiels tend tout de même à s’étendre au-delà de ceux qui naviguaient la crise.»
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