Propulsion Québec et Élexpertise publient une cartographie des besoins croissants pour l’industrie du transport électrique

Élexpertise, le comité sectoriel de la main d’œuvre de l’industrie électrique et électronique, a publié, avec le soutien de Propulsion Québec et la participation du Cégep de St-Jérôme, une cartographie des besoins de formations et des nouvelles compétences des professions liées à la conception et à la fabrication de véhicules électriques.

(Photo : Propulsion Québec)

«La formation des talents, le transfert de compétences et l’adéquation entre les programmes de formation et les besoins en main-d’œuvre des entreprises sont des conditions gagnantes à l’accélération de l’écosystème des transports électriques», déclare Michelle LLambias-Meunier, présidente-directrice générale de Propulsion Québec.

 «Nous devions commencer par cartographier les besoins de formations et les nouveaux métiers par sous-secteur pour nous permettre de mieux cerner les besoins de l’industrie et de garder notre avance pour positionner le Québec sur la scène internationale.»

L’étude indique que les formations liées au transport électrique doivent être bonifiées en ce qui a trait aux batteries Li-Ion, à l’assemblage de batterie haute tension (HT), aux règles de santé et sécurité relatives à l’assemblage, à la manipulation et à l’entreposage de ces batteries ainsi qu’aux différentes composantes d’une batterie HT et pour comprendre leurs fonctionnements. Elle soutient également la création d’un programme DEC en techniques d’électrification des transports ainsi que des cours supplémentaires dans certains programmes d’études universitaires existants.

En effet, si les programmes de formation de niveau universitaire et collégial offrent une bonne base dans l’acquisition de compétences liés à l’industrie du transport électrique, il y a un manque de compétences bien spécifiques au milieu.

«La publication de la cartographie est une étape cruciale dans la compréhension et la préparation du marché. Elle souligne l’importance fondamentale d’anticiper les besoins en compétences spécifiques à cette industrie en constante évolution», affirme Jacques Boudreau, directeur général d’Élexpertise.

L’étude met aussi en avant le métier de technicien en véhicule électrique, un emploi qui n’est pas très répandu, mais qui reste très important, surtout quand certaines tâches liées au VÉ demandent des personnes spécialisées.

«La cartographie des besoins de formations est une première étape pour répondre au besoin de main-d’œuvre de l’écosystème des Transports Électriques et Intelligents. Propulsion Québec souhaite collaborer avec d’autres partenaires afin de cartographier les besoins en formation et compétences de d’autres sous-secteurs de l’électrification des transports» souligne Alexis Lapres-Paradis, directeur, Main-d’œuvre & financement – Propulsion Québec.

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