Rail et routier au coude-à-coude

La firme d’analystes FTR vient de publier son rapport de l’indice des conditions d’expédition du mois de juillet.

On y apprend dans un premier temps que cet indice est à la baisse (4,3 par rapport au niveau de 8,8 atteint en juin), ce qui indique que les expéditeurs sont en moins bonne posture qu’ils l’étaient pour négocier avec les différents transporteurs. FTR ajoute que  les dépenses des consommateurs sont toujours solides, donc la quantité de marchandise à transporter devrait demeurer stable, voire en hausse avec l’approche des Fêtes.

La concurrence entre les différents modes de transport qui s’offrent aux expéditeurs prend, elle aussi, un tournant intéressant, alors que le secteur maritime doit à son tour composer avec de nouvelles normes relatives au taux de soufre dans le carburant (IMO 2020) qui se reflètent sur ses frais d’exploitation, un défi que le camionnage a déjà su relever il y a plusieurs années déjà avec le diesel à très faible teneur en soufre.

Si l’on exclut le transport aérien très onéreux, la course se fait donc entre le routier et le ferroviaire, déduit-on des propos de Todd Tranausky, vice-président – rail et intermodal – chez FTR. « Les marchés du rail intermodal et du camionnage par charge entière demeureront directement liés au moins jusqu’au milieu de 2020, donnant un choix de modes de transport aux expéditeurs », a-t-il déclaré dans le bulletin émis par FTR.

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