Tremcar cherche des partenaires de recrutement à l’étranger

Il a beaucoup été question au cours des derniers mois de différents programmes permettant aux transporteurs d’atténuer la pénurie de chauffeurs en recrutant des travailleurs étrangers.

Ce dont il a moins été question, ce sont des fabricants de camions et remorques qui peinent à fournir à la demande en matériel roulant et perdent des millions de dollars en contrats, faute de personnel pour les réaliser. Certains d’entre eux, dont Tremcar, prennent les grands moyens pour trouver de la main-d’œuvre hors Québec.

Dans le cas du fabricant de citernes bien connu, le choix s’est arrêté sur la Tunisie, dans le Nord de l’Afrique. La plupart des gens y maîtrisent bien le français et le niveau d’éducation moyen y est plutôt élevé, confie Mélanie Dufresne, responsable des communications chez Tremcar.

L’entreprise y a établi un centre de formation pour soudeurs – le corps de métier le plus en demande – qui s’ajoute aux efforts de formation en usine que Tremcar déploie déjà ici. La formation s’effectue en Tunisie pendant que les officiers canadiens de l’Immigration gèrent les demandes de permis de travail. De cette manière, les recrues sont prêtes à travailler lorsque les permis sont délivrés.

De telles démarches à l’étranger coûtent cher cependant et Tremcar est à la recherche de partenaires du secteur manufacturier avec qui partager les frais de ressources matérielles et humaines nécessaires à ces opérations de recrutement à l’international.

Directrice générale de l’Association de l’équipement de transport du Canada (AETC), Suzy Léveillé nous dit que la situation vécue par Tremcar est loin d’être unique. « Selon ce que nous entendons de nos membres, les arrérages de production sont essentiellement dus au manque de main-d’œuvre », dit-elle, ajoutant que son association compte se pencher sur la situation, qui touche par effet domino les transporteurs en attente de matériel roulant.

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