Un bâtiment de 14 millions de dollars pour l’Institut du véhicule innovant de Saint-Jérôme

C’est par temps gris et sous une pluie verglaçante que l’Institut du véhicule innovant (IVI) a officiellement inauguré son nouveau bâtiment à Saint-Jérôme, dans les Laurentides, le vendredi 25 novembre dernier.

Un des fers de lance de la recherche en électrification des transports au Québec, l’IVI, qui est affilié au CÉGEP de Saint-Jérôme, peut maintenant regrouper toutes ses activités au sein d’un même bâtiment moderne, neuf et adapté à ses besoins de recherche.

De gauche à droite, sur la première rangée: le ministre de l’Environnement Benoit Charette, Nadine Le Gal, directrice générale du CÉGEP de St-Jérôme, le ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon, le directeur général de l’IVI François Adam et le maire de St-Jérôme, Marc Bourcier. Crédit photo: Christian Bolduc

Pour l’occasion, le gratin politique et économique de la région s’est donné rendez-vous afin de concrétiser un projet de construction initié il y a trois ans. Notamment les ministres québécois Benoit Charette et Pierre Fitzgibbon, qui ont tour à tour pris la parole avant la cérémonie de coupure du ruban.

Recherche et innovation

« L’IVI répond à nos besoins croissants en recherche appliquée et en développement technologique pour l’industrie de demain. Le projet de 14 millions de dollars a reçu une aide de 13,4 millions de dollars du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec », dit M. Fitzgibbon lors de son allocution.

« Pour atteindre nos cibles de réduction en GES, ajoute le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, le Québec doit compter, en partie, sur l’innovation et les technologies. Avec 45% de nos émissions de GES qui proviennent des transports, ce secteur a un rôle dominant à jouer si on veut réduire, à la hauteur de 37,5% par rapport à l’année de référence qui est 1990, notre bilan carbone pour 2030 ».

Existant depuis plus de 25 ans, l’IVI a pour mission d’accompagner les organisations qui veulent réduire leur empreinte carbone en transport en accélérant leurs processus d’innovation.

« La mission de l’IVI, ajoute M. Fitzgibbon, est en parfaite adéquation avec nos priorités en ce qui concerne le développement de l’énergie et de la filière batteries, lesquelles sont possibles par l’innovation et la recherche ».

En procédant à la visite des lieux, nous avons pu prendre la mesure de cette déclaration en échangeant brièvement avec Charles Trépanier. Bachelier en génie électrique, celui-ci travaille présentement avec le groupe électrique de l’IVI sur l’adaptation d’un système de gestion des batteries pour les camions miniers.

Charles Trépanier de l’IVI. (Crédit photo: Christian Bolduc)

Ce système permet, grâce à un liquide qui peut se comparer à de l’antigel, de contrôler la température à l’intérieur des batteries afin d’empêcher une dangereuse surchauffe, une perte d’énergie inutile ainsi qu’une dégradation précoce. Sans être un conducteur électrique, ce liquide stabilise la température lorsqu’elle se situe à moins de 20 Celsius et à plus de 40 Celsius.

Rédacteur professionnel depuis plus de 15 ans, Christian possède une expérience considérable à titre de journaliste spécialisé en transport, notamment à titre de directeur de la rédaction de L'Écho du transport, magazine aujourd'hui disparu, et de Transport durable magazine.

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