Visites gratuites de la CNESST en milieu de travail pour aider à mieux gérer la santé psychologique

La santé psychologique au travail est plus que jamais une priorité pour la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). L’organisme annonce l’ajout de 18 conseillers et conseillères en santé psychologique à temps plein, qui travailleront exclusivement à la promouvoir.

L’initiative bénéficie d’un financement de 2 431 000 $ provenant du ministère de la Santé.

Camionneur triste, la tête baissée vers son volant.
Harcèlement, violence et événements traumatiques peuvent miner la santé psychologique des employés et des dirigeants. (Photo : iStock)

Selon la CNESST, les conseillers et conseillères en santé psychologique joueront un rôle important en fournissant de l’information, des ressources et des outils pour soutenir les milieux de travail dans leur démarche de prise en charge des risques psychosociaux liés au travail.

Formés pour intervenir à partir de septembre 2023, les conseillers offriront, sans frais, des activités de promotion et de sensibilisation sur les risques liés au travail, dont le harcèlement, la violence, et l’exposition à des événements traumatiques.

En parallèle, ils aborderont également le volet des normes du travail, notamment en fournissant de l’information sur les obligations et les recours en vertu des normes du travail en matière de harcèlement.

Près de 900 activités de prévention et de sensibilisation pourront être déployées en 2024. La durée, les sujets traités et les types d’activités pourront être adaptés en fonction des besoins des entreprises, peu importe leur taille, partout au Québec.

Les entreprises désirant bénéficier de ce service gratuit peuvent utiliser l’adresse courriel conseiller.santepsy@cnesst.gouv.qc.ca.

Le milieu des affaires applaudit

Par voie de communiqué, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a tenu à saluer le projet mis de l’avant.

Pour la FCCQ, il sera essentiel que les PME québécoises, en particulier celles qui ont peu de ressources, soient au cœur de ce nouveau plan d’action. Selon un coup de sonde effectué en mai dernier auprès des membres de la FCCQ, 74 % des participants ont indiqué avoir déjà fait face à des enjeux liés à la santé mentale, d’un dirigeant ou d’un employé.

« Avec la pénurie de main-d’œuvre et l’anxiété expérimentée durant la pandémie, il n’est pas étonnant que plusieurs employeurs aient été confrontés à des problèmes de santé mentale sur les lieux du travail. Qu’il s’agisse de travailleurs ou même des dirigeants, très peu d’entreprises estiment avoir les ressources nécessaires pour bien gérer les enjeux liés à la santé psychologique », a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.

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