Les gens de RH manquent de ressources en santé mentale

Il a beaucoup été question de santé mentale au cours des derniers jours, notamment dans la foulée des attaques aux véhicules-béliers de Laval et d’Amqui. « Allez chercher de l’aide », ont répété en chœur politiciens et autres intervenants.

Cette aide, les professionnels des ressources humaines des entreprises canadiennes voudraient bien pouvoir en faciliter l’accès mais ne disposent apparemment pas des moyens de leurs ambitions.

Près de la moitié (48 %) ont déclaré que leurs programmes d’avantages sociaux n’offrent pas d’accès à des professionnels de la santé mentale.

Gens discutent autour d’une table, page couverture d’un rapport sur la santé en milieu de travail.
(Image : CNW/ Dialogue Health Technologies Inc.)

C’est ce qui ressort d’un rapport préparé par Environics Research pour le compte de la firme Dialogue Technologies de la Santé.

Le rapport, intitulé La santé et le bien-être en milieu de travail au Canada, comprend de nouvelles tendances et perspectives qui mettent en lumière le manque de soutien en matière de santé mentale et de bien-être comme un facteur clé des difficultés d’attraction et de rétention des talents.

Selon le rapport, le recrutement est le principal enjeu auquel les leaders en RH seront confrontés en 2023, 70 % d’entre eux mentionnant que les difficultés à attirer le talent, à retenir les employés et à gérer les pénuries de personnel représentent des défis majeurs.

Par conséquent, les préoccupations relatives à l’épuisement professionnel sont au premier plan, puisque 61 % des personnes interrogées ont cité la santé mentale comme étant un défi important à gérer cette année.

L’accès à du soutien en matière de santé mentale peut avoir une influence positive sur le bien-être des employés, mais les leaders des ressources humaines au Canada affirment que les lieux de travail ne disposent pas des ressources adéquates pour répondre aux demandes croissantes.

« Les organisations gagneraient donc à fournir aux leaders des RH les ressources nécessaires pour adapter les stratégies aux besoins des employés, et à investir dans des avantages et des programmes qui favorisent un milieu de travail sain », estime Jean-Nicolas Guillemette, chef de l’exploitation chez Dialogue.

« Les employeurs qui accordent la priorité au bien-être par le biais d’avantages et de services complets bénéficieront d’une main-d’œuvre plus productive et plus engagée, ce qui créera un environnement de travail attrayant pour les nouveaux talents », déclare pour sa part Ahsan Sadiq, vice-président, santé et bien-être chez Environics.

La version intégrale du rapport peut être téléchargée en cliquant ici.

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