Volvo investit dans l’expertise canadienne de camionnage autonome

La division de capital de risque du Groupe Volvo annonce qu’elle investit une somme non encore dévoilée dans l’entreprise Waabi, spécialisée dans les solutions de conduite autonome et dont le siège social se trouve à Toronto.

Par voie de communiqué, Volvo souligne que Waabi fait appel à l’intelligence artificielle pour tester, évaluer les compétences et ultimement enseigner à un chauffeur virtuel comment manœuvrer de façon sécuritaire et efficace dans une solution de camionnage autonome prête à la commercialisation.

Camion VNL sur route avec montagnes en arrière-plan.
(Photo : Volvo Group)

« Nous sommes impressionnés par ce qu’ils [Waabi] ont accompli et voyons que le Groupe Volvo peut ajouter une valeur stratégique considérable dans le développement de leur entreprise. Nous explorons en ce moment des manières d’exercer notre collaboration », déclare Martin Witt, président de Volvo Group Venture Capital.

Volvo réitère sa confiance en la solution du camionnage autonome, estimant qu’elle permettra d’ajouter de la capacité de transport à une chaîne d’approvisionnement sous pression, en plus d’être plus sécuritaire et efficace.

En plus de Waabi Driver, sa solution centrale de camionnage autonome, l’entreprise canadienne a également élaboré un simulateur baptisé Waabi World, qui place le chauffeur virtuel devant un éventail de scénarios afin de raffiner ses compétences de conduite.

Selon la présidente et fondatrice de Waabi Raquel Urtasun, la décision de son entreprise de mettre d’abord l’accent sur l’intelligence artificielle sera la clé permettant de libérer tout le potentiel du camionnage autonome.

« L’investissement du Groupe Volvo dans Waabi marque une nouvelle étape de notre parcours, en particulier en ce qui a trait à nos engagements communs en matière de sécurité », déclare la femme d’affaires.

Mme Urtasun est à la tête d’une équipe dont certains membres sont établis à Toronto et d’autres en Californie. Elle est professeure de science informatique à l’université de Toronto et est cofondatrice du Vector Institute pour l’intelligence artificielle.

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