Peterbilt démontre le «régulateur de vitesse» du futur
Dans le cadre de l’événement de presse Technology Showcase tenu au Texas Motor Speedway, Peterbilt a présenté diverses nouvelles technologies dont celles qui équipent son véhicule autonome.
Bill Kahn, directeur des concepts évolués chez Peterbilt, n’aime pas qualifier d’autonomes les deux véhicule en démonstration au Texas, bien qu’ils se qualifient comme étant des véhicules autonomes de niveau 3 selon la classification de la National Highway Traffic Safety Administration des États-Unis.
M. Kahn préfère parler de «régulation de la vitesse du futur» et «d’étape cruciale vers des véhicules autonomes». Les ingénieurs de Peterbilt parlent de «systèmes avancés d’assistance au chauffeur».
Un système radar installé sur le pare-chocs, sur l’un des camions, et une caméra LIDAR sur l’autre, déterminent la distance séparant le camion et le véhicule ou l’obstacle devant lui. Comme avantages additionnels, la technologie LIDAR offre non seulement de pouvoir déterminer si un obstacle se trouve devant, mais elle offre aussi un champ de vision plus large ainsi que des données sur la taille et la forme de ce qui peut se trouver devant. Ces caméras, en plus d’une autre installée sur le pare-brise, procurent des données qui permettent de garder le camion dans sa voie alors qu’il tourne le volant de lui-même. M. Kahn indique que ces technologies de suivi de voie peuvent enlever 85 pour cent de la direction active du volant des mains du chauffeur, lui permettant d’être beaucoup moins fatigué.
M. Kahn décrit le suivi de voie comme une forme avancée de régulation de la vitesse et fait remarquer que, comme tout régulateur de vitesse, il ne faut pas l’utiliser lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises ou dans la congestion routière.
On fait aussi appel au radar et la caméra LIDAR pour la régulation adaptative de la vitesse, laquelle peut garder le camion à la bonne distance du véhicule qui précède et le stopper complètement si nécessaire.
En outre, les camions-concept sont pourvus d’un système autopilote avec GPS qui leur permettrait de rouler de façon autonome dans les environnements urbains, mais seulement si la route est préprogrammée.
Le système GPS est précis jusqu’à cinq centimètres. Un camion peut cartographier la route (avec un chauffeur humain) puis transférer les données à d’autres camions dans la flotte. Les autres camions suivraient alors cette route préprogrammée; l’intervention du chauffeur serait requise dans certaines situations.
Si les camions se suivaient en peloton, cette information serait transférée en temps réel entre le camion de tête et ceux derrière.
Jusqu’à maintenant, le système GPS a été testé sur des circuits fermés reproduisant des rues urbaines.
Les camions sont dotés d’antennes radio Dedicated Short Range Communications, ou DSRC, permettant les communications de véhicule à véhicule. Les DRSC sont semblables au Wi-Fi, mais elles ne sont pas aussi vulnérables aux interférences, et elles occupent une place importante dans les projets du gouvernement fédéral américain visant les «véhicules connectés».
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