Une grosse acquisition pour Cummins

Grosse acquisition du côté des fournisseurs, alors que Cummins a annoncé son intention d’acheter Meritor pour 3,7 milliards de dollars américains. Cette acquisition complétera les activités de Cummins dans le domaine des composants et ajoutera des essieux électriques à sa gamme de produits. On voit ici les visées stratégiques à long terme de Cummins, réputé pour ses moteurs diesel, afin de se positionner dans le marché émergent de l’électrification.

Cette entente permettra à Cummins d’offrir des groupes motopropulseurs intégrés tant du côté des moteurs à combustion que de l’énergie électrique, y compris des essieux électriques. Les essieux électriques deviennent le point central des groupes électriques intégrés, comme le moteur l’est avec les groupes motopropulseurs à combustion.

«Nous apportons maintenant l’essieu électrique et la section de traction au groupe motopropulseur électrique, ce qui permet aux clients de penser à des systèmes et à des composants entiers, à peu près de la même manière qu’ils y pensaient du point de vue du moteur», a souligné Tom Linebarger, président du Conseil et PDG de Cummins. «Nous pouvons tout fournir aux fabricants d’origine, que ce soit un système complet ou des composants individuels. L’essieu électrique devient de plus en plus le point où ces composants sont centrés… l’essieu électrique devient le nouveau bloc moteur auquel nous pouvons tout connecter.»

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Le régime de santé et sécurité du travail (SST) du Québec est en processus de modernisations. Cette réforme s’échelonnera sur plusieurs années, mais elle aura des conséquences sur votre entreprise dès cette année.

Le 6 octobre dernier, la Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail est entrée en vigueur. Depuis cette date, les employeurs ont l’obligation, sur les lieux du travail, de prendre les mesures nécessaires pour contrer la violence physique ou psychologique, ce qui inclut la violence conjugale, familiale et/ou à caractère sexuel. La Loi s’applique aussi au télétravail.

Dès le 6 avril prochain, le régime intérimaire de prévention entrera en vigueur. Il vise notamment le groupe prioritaire 3, dont fait partie le secteur du transport et l’entreposage, indique Via Prévention. Selon le nombre d’employés, vous devrez avoir mis en place des mécanismes de prévention et de participation des travailleurs. Vous pouvez en apprendre davantage ici et ici.

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Dans un monde global, ce qui se passe à l’autre bout du monde nous affecte inévitablement. L’invasion de l’Ukraine par la Russie viendra perturber une chaîne d’approvisionnement déjà chaotique. Le conflit met à risque l’approvisionnement mondial de produits comme la platine, l’aluminium et l’acier, entraînant la fermeture d’usines en Europe, en plus de faire exploser les prix de l’énergie et donc les coûts d’expédition.

Hier, le gouvernement du Canada a interdit aux navires et aux bateaux de pêche russes d’entrer dans les ports et dans les eaux intérieures du Canada.

«L’annonce faite par le ministre des Transports du Canada aura peu d’impact commercial sur le port de Montréal, car la Russie représente environ 1 % de nos volumes totaux annuels», nous a dit Mélanie Nadeau, vice-présidente, Affaires publiques et relations avec les communautés à l’administration portuaire de Montréal. «L’interdiction actuellement en vigueur n’a pas d’effet comme tel pour le Port de Montréal.»

Seulement 0,7 % du volume total de vrac solide du Port de Montréal fait l’objet d’échanges avec la Russie (52 000 tonnes sur 8 millions de tonnes en 2021).

Il n’y a pas de connexion directe entre la Russie et le port de Montréal; de 2019 à 2021, aucun navire battant pavillon russe n’a visité le port de Montréal. Toutes les marchandises transitent par l’Europe sur le chemin entre le Port de Montréal et la Russie, tant à l’importation qu’à l’exportation.

Toutefois, un pétrolier russe transportant du kérosène, possiblement pour une compagnie aérienne canadienne, aurait été forcé de rebrousser chemin hier à l’entrée du Saint-Laurent.

Sur ce, mes pensées vont aux victimes de cette effroyable guerre.

Steve Bouchard,

Rédacteur en chef, transportroutier.ca